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Affaire de la parcelle querellée entre Baby Kwayo et Jean-Claude Masangu: l’arrêt ordonnant le déguerpissement de l’ex-gouverneur de la BCC en passe d’être magouillé

La parcelle de Baby Kwayo, au quartier GB, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, acquis en bonne et due forme depuis 1996, continue de susciter convoitise. La saga judiciaire qui l’oppose à Jean-Claude Masangu, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo -BCC-, est loin de prendre fin, alors que l’ancien patron de l’institut d’émission de monnaies est accusé de «magouiller avec la justice». Dans le camp de Baby Kwayo, l’on dénonce désormais l’ingérence de l’Inspection générale des services judiciaires et pénitentiaires pour faire réexaminer le dossier au moment où le verdict rendu était à l’étape d’exécution, en l’occurrence le déguerpissement de Jean-Claude Masangu qui occupe la propriété sans «sans titre ni droit».

«Tous les documents parcellaires qu’il détenait par devers lui ont été annulés par le tribunal. On ne sait par quel miracle la composition dans cette affaire tient les choses en longueur pour remettre Monsieur Kwayo dans ses droits», a dénoncé un de ses avocats qui accuse l’Inspecteur général des services judiciaires et pénitentiaires de chercher à «anéantir l’exécution de manière irrégulière».

Pour défendre les intérêts de leur client, les avocats de sieur Kwayo ont saisi les autorités du pays. «Il nous revient des éléments en notre possession que la parcelle de Monsieur Kwayo Baby a le numéro cadastral 14403 et pour Masangu 13986, ces éléments sont bien évoqués en conclusion de la réponse du conservateur des titres  immobiliers de Kinshasa que le numéro 05 de l’avenue Ongunda, dans la commune de Ngaliema, qu’occupe Monsieur Masangu provient du numéro cadastral 14403 revenant à Monsieur Kwayo Baby», explique cet avocat, tout en appelant à l’application de l’Etat de droit cher au Président Tshisekedi. Sa version est corroborée par un expert de la circonscription foncière de Ngaliema dans un rapport transmis à l’Inspecteur général des services judicaires consulté par «AfricaNews». Ce rapport conclut que les parcelles enregistrés sous les numéros 14403 et 13896.

KISUNGU KAS

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