Dossier à la UnePolitique

Affaire données piratées de la CENI, Flavien Misoni soupçonné

Toute la ville haute en parle. Des médias aussi: il y aurait eu détournement de la base des données de la Commission électorale nationale indépendante -CENI. On parle de la cartographie électorale, des fichiers de 2006 et 2011 ainsi que des fichiers fiabilisés de 2015. Dans un premier temps, on a mis Corneille Nangaa, l’actuel président de la CENI, au banc des accusés. Erreur! Selon nos informations, les forfait aurait été commis bien avant la promotion de Nangaa, à l’époque où feu abbé Malumalu, malade, était hospitalisé tour à tour en Afrique du Sud et aux États-Unis.
«Si certains tentent de rendre Nangaa coupable dans le contexte actuel, où des forces politiques veulent obtenir son départ de la Centrale électorale, agents et cadres de la CENI savent bien de quoi il s’agit», croit savoir une source.
Elle explique que les faits évoqués ont eu lieu pendant le règne de l’ancien secrétaire exécutif, Flavien Misoni, avec la complicité des agents affidés et la supposée naïveté des membres du Bureau et de la Plénière issus de l’Opposition.
«Il y a des fortes présomptions et des indices. Misoni a été la pièce maîtresse dans cette opération qui expose le pays», précise une autre source.
L’affaire est sérieuse: ces fichiers vendus, selon des informations recoupées, à un pays africain et un autre pays européen, contiennent les données personnelles de l’establishment. Voici que quiconque y a accès a aussi le contrôle du pays.
Si cela s’avérait vrai, la justice devra s’y pencher.
Dans les couloirs de la CENI, on indique que l’ancien secrétaire exécutif de la CENI passé à l’Opposition est très actif depuis que l’actuel staff a mis fin à un marché de gré à gré conclu avec une firme européenne. Ceci explique-t-il cela? Seules des investigations des services compétents aideront à faire toute la lumière sur ce dossier.
YA KAKESA

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page