Le contrat chinois rééquilibré est désormais d’application, après plus de 9 mois de négociations entre les parties RD-congolaise et chinoise. Ces négociations, menées par une équipe de plus de 100 experts RD-congolais, ont débouché sur la conclusion d’un quatrième avenant à la Convention de collaboration signée le 22 avril 2008 entre le Groupement d’entreprises chinoises -GEC- et le gouvernement de la RD-Congo. L’avenant s’étale sur cinq points majeurs relatifs notamment aux infrastructures, à la gestion du barrage de Busanga et au réajustement d’intérêts dans la SICOMINES. La commercialisation de la production minière et l’obtention des postes de direction dans SICOMINES s’ajoutent également au nombre de ces points majeurs qui permettent à la RD-Congo de profiter suffisamment de ce contrat qui repose sur l’échange exploitation minière contre infrastructures.
Dans le volet infrastructurel, le rééquilibrage du contrat chinois permet au pays de bénéficier d’USD 7 milliards pour les routes nationales avec des décaissements obligatoires annuels d’USD 324 millions par an, soit plus de 1,250% par rapport aux décaissements annuels d’avant. Ceci a pour conséquence directe: en 2024, la RD-Congo va bénéficier d’USD 624 millions en deux tranches. Ce qui représente, en une année, 76% de la valeur totale des infrastructures financées en 15 ans. Durant cette période, le pays de Tshisekedi n’a bénéficié que des infrastructures d’une valeur d’USD 822 millions, soit USD 26 millions par an.