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L’OIT projette de former les journalistes sur les NIT du 5 au 8 février à Brazzaville

Surnommée la ville verte, Brazzaville va accueillir, du 5 au 8 février 2018, les professionnels des médias œuvrant en RD-Congo et en République du Congo pour une session de formation organisée par l’Organisation internationale du travail -OIT- via son Centre international de formation. Cette formation «vise à doter les professionnels des médias des connaissances, compétences et outils nécessaires pour utiliser au mieux les Normes internationales du travail -NIT- et les travaux des organes de contrôle de l’OIT et sensibiliser l’opinion publique aux droits internationalement reconnus de la personne humaine et du travail».
La formation sera donnée en trois phases. La première est essentiellement préparatoire et impose aux journalistes désireux d’y participer de lire du matériel offrant une introduction aux NIT et de réfléchir à la couverture médiatique des questions liées au travail dans leurs pays. Ainsi, ils pourront faire part de leurs expériences et difficultés sur le reportage social au cours d’une session spécifique prévue pendant la formation. La deuxième phase est programmée du 5 au 8 février 2018 à Brazzaville. Phase résidentielle du cours, elle va couvrir les thèmes comme «Introduction à l’OIT et à son système de NIT», «Comment intégrer les NIT dans le journalisme, avec des études de cas concrets», etc.
«Les exercices pratiques permettront aux participants de comprendre l’importance de la recherche de fond sur les NIT et de trouver les sources pertinentes», précisent les organisateurs. Et d’ajouter: «la participation à la formation comprendra la préparation d’une petite histoire sur les droits au travail. Les histoires seront rédigées pendant la phase résidentielle de l’activité puis finalisées après la fin de celle-ci». La troisième et dernière phase va se dérouler à distance via internet. «A l’aide des commentaires des formateurs et des pairs, chaque participant devra compléter, dans un délai d’un mois, son histoire sur les droits au travail. Les histoires seront affichées sur le site Internet du cours», martèlent-ils. Ce cours sera axé sur une approche hautement participative et pratique qui requiert la pleine intervention de tous les participants.
Critères de participation
A en croire les organisateurs, ce cours, adapté aux nouveaux arrivants à l’OIT et à son système de NIT, s’adresse aux journalistes, correspondants, reporters, rédacteurs et éditeurs qui travaillent dans tous les types de médias -presse écrite, radio, télévision et Internet- et proviennent de ou œuvrent au Congo ou en RD-Congo. «Les spécialistes des relations publiques et attachés de presse des organisations d’employeurs, de travailleurs, organisations gouvernementales et non gouvernementales de ces pays sont également les bienvenus», signifient-ils non sans faire savoir que les enjeux liés au travail comportent des questions immédiates et pratiques sur les conditions de travail. Ces conditions englobent des aspects tels que le travail forcé et des enfants, la discrimination, les salaires, la sécurité et la santé, la sécurité sociale, et des aspects généraux connexes tels que la stimulation de la productivité et de la compétitivité, l’élaboration de lois et de politiques favorables à l’emploi, la migration de travail, le droit de s’associer et d’exprimer des opinions. Les journalistes et les professionnels des médias jouent, selon les organisateurs, un rôle prépondérant en soulevant le débat sur les questions sociales et de développement. Ce, expliquent-ils, parce qu’ils s’efforcent à la fois de refléter et d’influencer l’opinion publique. «Mais, ils sont aussi soumis à des limitations de temps et de ressources, ce qui complique leur tâche consistant à rendre compte et à analyser ces questions complexes et importantes tout en sachant à chaque fois intéresser et attirer le public», regrettent-ils.
Pour combler cette lacune, l’OIT et son CIF offrent cette formation pour attirer l’attention sur la pertinence des NIT. «La formation vise à équiper les journalistes pour traiter d’une manière efficace les questions liées au travail, pour élargir leurs programmes d’information et améliorer leurs reportages et leurs analyses de même que la pertinence de ceux-ci afin d’informer les lecteurs, les auditeurs et les téléspectateurs», soulignent les organisateurs.

LOI

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