Mars, mois dédié à la femme en RD-Congo, est le moment idéal pour la faculté des Communications sociales de l’Université catholique du Congo -UCC- de réfléchir sur cet être, dont l’apport est très considérable dans l’évolution de la société. A ce sujet, l’alma mater a organisé, du jeudi 23 au vendredi 24 mars 2017, un colloque national de communication sur le genre. Selon le Professeur abbé Paul Nzinga, responsable du comité d’organisation, cette conférence s’est donné la tâche de sensibiliser les hommes et les femmes à leur devoir «genré» de telle sorte que personne ne se dérobe de ses engagements. «Nous avons une perspective d’atteindre 50-50 dans la parité. Ce n’est pas un objectif mathématique mais de qualité. Nous voulons avoir des hommes et des femmes de qualité», a-t-il dit.
La femme, être célébré au cours du mois de mars, a fait objet du colloque national de communication sur le genre, tenu du jeudi 23 au vendredi 24 mars 2017, dans le site de Mont-Ngafula de l’Université catholique du Congo -UCC. Organisé par la Faculté de Communications sociales de cette institution universitaire, ce colloque s’est axé sur le thème: «Le genre dans la communication et les médias en RD-Congo. Défis et perspectives».
De l’avis du Professeur abbé Paul Nzinga, responsable du comité d’organisation, ce colloque a focalisé ses réflexions sur la fécondité du genre comme perspective en SIC et a esquissé un état des lieux des recherches émergentes axées sur le genre. «L’objectif est de décrypter les modalités de la représentation et de l’expression du genre, à travers l’analyse des modes de catégorisation, des performances et des traces corporelles dans différents dispositifs médiatiques», a fait savoir l’abbé Nzinga, précisant que ces assises initiées par le feu abbé Joseph Baambe, professeur d’université, s’inscrit dans la tradition de la Faculté de Communications sociales de l’UCC.
Au cours de ces deux journées de réflexion, trois approches ont orienté les interventions et les débats. La première a été d’ordre épistémologique et méthodologique, la deuxième s’est penchée sur la mise en controverse de la différence des sexes, et la troisième approche a eu trait aux thématiques et domaines qu’il reste à investiguer. «Du point de vue épistémologique, il s’agit de dépasser le cadre binaire de l’appréhension du genre afin d’éviter de reproduire, au sein même du discours scientifique, le dispositif régulateur qui divise le monde des hommes et des femmes, en masculin et féminin», a expliqué l’abbé Nzinga. Et de poursuivre: «le cadre théorique encourage les SIC à approfondir leur interdisciplinarité. A l’instar de la sociologie, de l’histoire, de l’économie ou de l’anthropologie dont elle a chaque fois redessiné les contours, il semble important de poursuivre la réflexion sur les ruptures épistémologiques dont le genre peut être porteur au sein des SIC».
Atteindre 50-50 dans la parité
Pour l’abbé Paul Nzinga, la finalité est d’atteindre une parité de qualité. «Ces deux journées du colloque cadrent avec le thème retenu en marge du mois de la femme. Nous avons une perspective d’atteindre 50-50 dans la parité. Ce n’est pas un objectif mathématique mais de qualité. Nous voulons avoir des hommes et des femmes de qualité», a-t-il dit.
Laurent OMBA

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