Le gouvernement a entrepris d’imposer le label RDC à travers le monde en rendant hommage aux créateurs et autres génies représentés par 74 lauréats primés lors de la 1ère édition du Prix national du mérite de la culture et des arts… L’initiateur, le ministre Baudouin Banza Mukalay a vu juste en ouvrant les horizons à toutes les sensibilités et à tous les spectres
Vendredi 4 juillet dernier à Kinshasa, à défaut de ramener à la vie feu révérend père Boka, Wendo Kolosoy, Grand Kallé, Tabu Ley Rochereau, Franco Luambo Makiadi, Pépé Kallé, Kester Emeneya, Norbert Mikanza, Albert Mongita, Tshitenge Nsana, Antoine Roger Bolamba, Lomami Tchibamba … ou Mutombo Buitshi pour leur rendre un vibrant hommage, Tryphon Kin-kiey Mulumba, au nom du Premier ministre Augustin Matata Ponyo qu’il a représenté, sous l’impulsion du Président Kabila, a oscarisé les 74 lauréats de la première édition du Prix national du mérite de la Culture et des arts.
Une grande première en RD-Congo où le gouvernement de la République, désormais décidé de développer le pays de par la valorisation et la vente de sa culture, à l’instar de son cuivre et son cobalt, n’avait jamais primé autant d’artistes et créateurs lors d’une même célébration. Du vrai bonheur pour le concepteur, le ministre de la Jeunesse, Sports, Culture et Arts Baudouin Banza Mukalay Nsungu, qui s’est fait un plaisir de valoriser l’image des artistes dont il est resté très proche.
Les milieux de la musique, du théâtre, des lettres, des arts plastiques… et du cinéma se sont confondus pour une cérémonie en grande pompe à Kinshasa le vendredi 4 juillet. Banza Mukalay Nsungu, lui-même homme des lettres, journaliste, et Kin-kiey Mulumba, chevalier de la plume chevronné, lui aussi, ont vécu des instants complices avec entre autres les rumba stars Simaro Lutumba, Mbilia Bel; les pop stars Papa Wemba, Werra Son, JB Mpiana, Tshala Muana; l’emblématique artiste peintre Alfred Liyolo; les talentueux dramaturges Yoka Lye Mudaba et Didier Mumengi; les illustres artistes comédiens Chaka Tshipamba, Sukari Elombe… ou Kwedi Mayimputu, les animateurs culturels Nzazi Mabidi et Wamushala Kamba de la RTNC tous portés à la reconnaissance nationale pour leur apport à la promotion de la culture et la consolidation de l’image de la RD-Congo dans le concert des nations.
«Le pays a entrepris de remercier solennellement ses acteurs culturels, aujourd’hui portés à la reconnaissance nationale. C’est à travers une cérémonie comme celle-ci que l’inventeur passe du statut de héros solitaire à celui de héros commun», a fait savoir le ministre des PT-NTIC et représentant personnel du Premier ministre, Tryphon Kin-kiey Mulumba.
Entre éclats de rire, émotions et devoir de mémoire, le gouvernement a dévoilé son nouveau projet pour la culture. «…Pour le gouvernement de la République, récompenser les créateurs, c’est, tout à la fois, honorer l’âme inventive d’une nation; c’est stimuler la culture de l’excellence; c’est gager sur une éthique et une esthétique citoyennes, tout en consacrant toutes les libertés. Ainsi, un art qui se réveille en réveille aujourd’hui mille autres», a argumenté Banza Mukalay. Et d’ajouter: «La Révolution de la modernité qu’a lancée le Chef de l’Etat, est une approche novatrice qui ne se réduit pas qu’à la construction et réhabilitation des routes, des ponts, des bâtiments et des infrastructures matérielles de toutes sortes. Elle est plus englobante que cela, plus profonde que cela. Elle doit concerner l’homme dans toutes ses dimensions. L’homme qui est à la fois l’objectif et le facteur de tout développement».
Les attentes des artistes
La suite est facile à deviner. Banza a indiqué que pour entrainer cette dynamique, cet élément essentiel, l’implication de la culture et le relais des créateurs des œuvres de l’esprit s’imposent. «Les artistes savent atteindre et transformer l’âme et l’esprit. Ils ont toujours fait la grandeur des Etats et des Nations depuis des temps immémoriaux», a encore tapé Banza. Ses grands exemples: «Sénèque, Tite-Live, Salluste et Cicéron, pour Rome; Platon, Socrate, Aristote ou Polybe pour la Grèce Antique; Michel Ange et Léonard de Vinci pour l’Italie renaissante; Cervantes et Picasso pour l’Espagne; Bach, Goethe ou Handël pour l’Allemagne; Molière, Voltaire, Coluche ou Johnny Halliday pour la France; Erasme pour la Hollande…».
Du coup, le pays se prend de rêver, prend un nouveau pari. Sans nul doute déterminé de faire de la RD-Congo un pôle de l’Excellence, le gouvernement a choisi, avec raison, de s’appuyer, lui aussi, sur ses génies, ses grands esprits. Son leitmotiv: vendre dorénavant nos talents, nos génies, notre intelligence, notre savoir, notre savoir faire, bref notre culture, à l’instar du cuivre, du cobalt, de l’électricité et du manganèse.
A défaut d’avoir feu révérend père Boka, l’inventeur de l’hymne national, Debout Congolais, Grand Kallé, Tabu Ley Rochereau, Franco Luambo Makiadi, Norbert Mikanza, Albert Mongita, Antoine Roger Bolamba, Lomami Tchibamba … ou Mutombo Buitshi pour leur rendre un vibrant hommage, le gouvernement a oscarisé 74 lauréats issus de toutes les disciplines et tous les spectres à la faveur de la première édition du Prix national du mérite de la Culture et des arts.
C’est une reconnaissance nationale. Ces hommes et femmes qui nous égaient, éduquent, forment, informent, divertissent et cimentent la cohésion, méritent le panthéon. Une grande première en RD-Congo, désormais décidée de se développer via la valorisation et la vente de sa culture, à l’instar de son cuivre et son cobalt. Jamais le pays n’avait jamais primé autant d’artistes et créateurs lors d’une même célébration.
Au nom de tous les lauréats, le professeur Yoka Lye Mudaba a salué l’initiative du gouvernement et plaidé pour la mise en place d’une politique culturelle axée sur la promotion des galeries d’art attractives et innovantes, la création d’une banque des crédits culturels viable et fiable, un Théâtre national digne, et un Institut national des arts prestigieux à la hauteur du riche patrimoine culturel immatériel de la RD-Congo. Les artistes ont exprimé leurs attentes. Au gouvernement de continuer sur sa lancée.
Achille KADIMA MULAMBA
Vendredi 4 juillet dernier à Kinshasa, à défaut de ramener à la vie feu révérend père Boka, Wendo Kolosoy, Grand Kallé, Tabu Ley Rochereau, Franco Luambo Makiadi, Pépé Kallé, Kester Emeneya, Norbert Mikanza, Albert Mongita, Tshitenge Nsana, Antoine Roger Bolamba, Lomami Tchibamba … ou Mutombo Buitshi pour leur rendre un vibrant hommage, Tryphon Kin-kiey Mulumba, au nom du Premier ministre Augustin Matata Ponyo qu’il a représenté, sous l’impulsion du Président Kabila, a oscarisé les 74 lauréats de la première édition du Prix national du mérite de la Culture et des arts.
Une grande première en RD-Congo où le gouvernement de la République, désormais décidé de développer le pays de par la valorisation et la vente de sa culture, à l’instar de son cuivre et son cobalt, n’avait jamais primé autant d’artistes et créateurs lors d’une même célébration. Du vrai bonheur pour le concepteur, le ministre de la Jeunesse, Sports, Culture et Arts Baudouin Banza Mukalay Nsungu, qui s’est fait un plaisir de valoriser l’image des artistes dont il est resté très proche.
Les milieux de la musique, du théâtre, des lettres, des arts plastiques… et du cinéma se sont confondus pour une cérémonie en grande pompe à Kinshasa le vendredi 4 juillet. Banza Mukalay Nsungu, lui-même homme des lettres, journaliste, et Kin-kiey Mulumba, chevalier de la plume chevronné, lui aussi, ont vécu des instants complices avec entre autres les rumba stars Simaro Lutumba, Mbilia Bel; les pop stars Papa Wemba, Werra Son, JB Mpiana, Tshala Muana; l’emblématique artiste peintre Alfred Liyolo; les talentueux dramaturges Yoka Lye Mudaba et Didier Mumengi; les illustres artistes comédiens Chaka Tshipamba, Sukari Elombe… ou Kwedi Mayimputu, les animateurs culturels Nzazi Mabidi et Wamushala Kamba de la RTNC tous portés à la reconnaissance nationale pour leur apport à la promotion de la culture et la consolidation de l’image de la RD-Congo dans le concert des nations.
«Le pays a entrepris de remercier solennellement ses acteurs culturels, aujourd’hui portés à la reconnaissance nationale. C’est à travers une cérémonie comme celle-ci que l’inventeur passe du statut de héros solitaire à celui de héros commun», a fait savoir le ministre des PT-NTIC et représentant personnel du Premier ministre, Tryphon Kin-kiey Mulumba.
Entre éclats de rire, émotions et devoir de mémoire, le gouvernement a dévoilé son nouveau projet pour la culture. «…Pour le gouvernement de la République, récompenser les créateurs, c’est, tout à la fois, honorer l’âme inventive d’une nation; c’est stimuler la culture de l’excellence; c’est gager sur une éthique et une esthétique citoyennes, tout en consacrant toutes les libertés. Ainsi, un art qui se réveille en réveille aujourd’hui mille autres», a argumenté Banza Mukalay. Et d’ajouter: «La Révolution de la modernité qu’a lancée le Chef de l’Etat, est une approche novatrice qui ne se réduit pas qu’à la construction et réhabilitation des routes, des ponts, des bâtiments et des infrastructures matérielles de toutes sortes. Elle est plus englobante que cela, plus profonde que cela. Elle doit concerner l’homme dans toutes ses dimensions. L’homme qui est à la fois l’objectif et le facteur de tout développement».
Les attentes des artistes
La suite est facile à deviner. Banza a indiqué que pour entrainer cette dynamique, cet élément essentiel, l’implication de la culture et le relais des créateurs des œuvres de l’esprit s’imposent. «Les artistes savent atteindre et transformer l’âme et l’esprit. Ils ont toujours fait la grandeur des Etats et des Nations depuis des temps immémoriaux», a encore tapé Banza. Ses grands exemples: «Sénèque, Tite-Live, Salluste et Cicéron, pour Rome; Platon, Socrate, Aristote ou Polybe pour la Grèce Antique; Michel Ange et Léonard de Vinci pour l’Italie renaissante; Cervantes et Picasso pour l’Espagne; Bach, Goethe ou Handël pour l’Allemagne; Molière, Voltaire, Coluche ou Johnny Halliday pour la France; Erasme pour la Hollande…».
Du coup, le pays se prend de rêver, prend un nouveau pari. Sans nul doute déterminé de faire de la RD-Congo un pôle de l’Excellence, le gouvernement a choisi, avec raison, de s’appuyer, lui aussi, sur ses génies, ses grands esprits. Son leitmotiv: vendre dorénavant nos talents, nos génies, notre intelligence, notre savoir, notre savoir faire, bref notre culture, à l’instar du cuivre, du cobalt, de l’électricité et du manganèse.
A défaut d’avoir feu révérend père Boka, l’inventeur de l’hymne national, Debout Congolais, Grand Kallé, Tabu Ley Rochereau, Franco Luambo Makiadi, Norbert Mikanza, Albert Mongita, Antoine Roger Bolamba, Lomami Tchibamba … ou Mutombo Buitshi pour leur rendre un vibrant hommage, le gouvernement a oscarisé 74 lauréats issus de toutes les disciplines et tous les spectres à la faveur de la première édition du Prix national du mérite de la Culture et des arts.
C’est une reconnaissance nationale. Ces hommes et femmes qui nous égaient, éduquent, forment, informent, divertissent et cimentent la cohésion, méritent le panthéon. Une grande première en RD-Congo, désormais décidée de se développer via la valorisation et la vente de sa culture, à l’instar de son cuivre et son cobalt. Jamais le pays n’avait jamais primé autant d’artistes et créateurs lors d’une même célébration.
Au nom de tous les lauréats, le professeur Yoka Lye Mudaba a salué l’initiative du gouvernement et plaidé pour la mise en place d’une politique culturelle axée sur la promotion des galeries d’art attractives et innovantes, la création d’une banque des crédits culturels viable et fiable, un Théâtre national digne, et un Institut national des arts prestigieux à la hauteur du riche patrimoine culturel immatériel de la RD-Congo. Les artistes ont exprimé leurs attentes. Au gouvernement de continuer sur sa lancée.
Achille KADIMA MULAMBA