«Immortalité» est l’œuvre de l’enseignant à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa et céramiste contemporain RD-congolais, Bul’s 21 Bulembi Diadi. A travers cette céramique, l’artiste immortalise le combat et les idéaux du collectionneur d’art et homme d’affaires RD-congolais, Sindika Dokolo, mort le 29 octobre 2020. «La mort, cette cessation physique de l’existence humaine sur terre, mais l’écho de la vie de l’homme, de par son vécu et son parcours, résonne toujours dans les abysses des vivants.
Incontestable collectionneur d’art et homme d’affaire africain, la vie de Sindika Dokolo tenait de bout à l’autre à sa passion pour la beauté, sa fougue pour l’émerveillement, et son dévouement pour l’art africain. Et en un certain jour du 29 octobre 2020, ce digne fils du pays, partira sous l’eau pour rejoindre les aïeux. L’homme ne meurt point, l’homme reste vivant au travers de son vécu, de son combat et ses idéaux», explique-t-il la raison de la réalisation de son œuvre «Immortalité».
C’est dans l’angle de gratitude que l’artiste céramiste RD-congolais Bul’s 21, résidant et travaillant à Kinshasa, a voulu rendre hommage à ce géant mécène et collectionneur d’art africain, au travers de son œuvre. Une œuvre réalisée entre 2021 et 2022 -une année d’étude et de réalisation-, en terre cuite émaillée, dans l’eau à l’intérieur d’un verre sur du bois, d’une taille de 71x18x18cm.
Plusieurs éléments constitutifs entre en corrélation dans cette œuvre unique en son genre, car faisant partie d’un courant novateur de céramique submerger -subaquatique-, où l’artiste Bul’s 21 en est le précurseur en Afrique et même dans le monde de l’art contemporain. «Immortalité», une façon pour l’artiste de pérenniser le combat de Sindika, d’où la présence d’une petite statuette ancestrale dans l’œuvre.
«Immortalité» car, pour l’artiste, Sindika Dokolo est toujours vivant au travers de son parcours, d’où le symbolisme des bulles d’air qui ressortent de la bouche de son personnage. L’œuvre «Immortalité» a été présentée du 11 juin au 16 juillet 2022 à Kinshasa précisément à la Galerie mission impossible, dans la commune de Bandalungwa. «Puisse cette volonté de faire autrement l’art, trouver écho favorable auprès de spectateurs», dit le céramiste contemporain Bul’s 21.
