La grande halle de l’Institut français de Kinshasa a accueilli, samedi 1 juin 2024, la cérémonie d’ouverture de la 8ème édition du Festival du film européen. Un festival haut en couleurs, il a représenté non seulement la production cinématographique européenne, mais également la part belle aux productions africaines en particulier RD-congolaises. Dirigé par le pôle EUNIC et coordonné par l’Institut français, le Festival du film européen est un riche condensé d’activités: master class, discussions, ateliers, et bien entendu projections.
A cette occasion, le cinéma s’est exporté hors de l’Institut français, et a trouvé place dans les quartiers et lieux partenaires. Une belle manière qui a permis aux téléspectateurs de découvrir le monde à travers les yeux de cinéastes des quatre coins du globe. Présentant de manière séquentielle toutes les activités prévues tout au long de cette semaine remplie d’émotions, Françoise Balais, Directrice de l’Institut français de Kinshasa, a, avant de passer la parole à la population européenne, lancé officiellement le Festival du film européen. Cette déclaration a été ovationnée par plusieurs téléspectateurs.
La représentante de la délégation de l’Union européenne a, dans son intervention, fait savoir que cette soirée d’ouverture a pour but de célébrer non seulement l’art du cinéma, mais aussi l’échange culturel et le dialogue entre l’Europe et la RD-Congo. Les yeux fixés sur les téléspectateurs, elle a expliqué que le cinéma est un puissant vecteur de communication et de compilation. Il transcende les frontières, toutes les langues, les cultures.
Selon elle, ce festival est une occasion unique de découvrir la richesse et la diversité du cinéma européen et de la RD-Congo. Tenant toujours son micro à main, elle a souligné que le Festival du film européen est une activité soutenue par l’Union européenne -UE- depuis des années et partout. Peu après son intervention, vient le tour de l’ambassadeur de l’Italie en RD-Congo qui, dans sa prise de parole, a souligné que ce festival est un moment important qui offre un moyen très puissant de raconter des histoires, de transmettre des émotions et de susciter de réflexion chez les spectateurs. Il faut noter que le film «Augure» de Baloji a été l’unique film à être projeté dans cette soirée d’ouverture.
Hénoc AKANO