Culture

Echange de vœux à l’ABA: le DG Henri Kalama appelle à l’auto-évaluation

«En toute honnêteté, il y a lieu donc que chacun reconnaisse si son travail a été bien fait, mal fait ou pas fait. De cette auto-évaluation doit normalement se dégager une ligne de conduite conséquente pour, au besoin, rectifier le tir et donc faire mieux», a recommandé le Directeur général de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa
Une manifestation hautement symbolique a eu lieu, lundi 13 février, à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa. Toute la grande communauté de cet établissement d’enseignement supérieur s’est retrouvée pour échanger des vœux en cette nouvelle année. Un geste très loué par l’ensemble du personnel, dans la mesure où c’était l’occasion de réunir tous ceux qui ont en commun l’Académie des beaux-arts de Kinshasa comme le même lieu de travail ou d’études pour partager la joie d’avoir atteint l’année 2017. Profitant de l’occasion, le Directeur général Henri Kalama a également félicité tous les agents et cadres qui excellent dans l’exercice de leurs fonctions. Quelques-uns d’entre eux ont, à cet effet, bénéficié de quelques cadeaux.

L’Institut des beaux-arts, le personnel administratif, technique et ouvriers; le personnel scientifique, académique… la délégation syndicale principale ont tous répondu à l’invitation du comité de gestion de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa. En assistant à la cérémonie d’échanges de vœux, chacun a exprimé son vœu de vivre en grande famille au sein de leur établissement. Tous ces différents souhaits exprimés ne sont pas tombés dans les oreilles d’un sourd, a rassuré, au nom du comité de gestion, le Directeur général de l’ABA, le Professeur Henri Kalama Akulez. Tout en rappelant la dimension symbolique que revêt cette manifestation, le DG de l’Académie des beaux-arts a indiqué que cette rencontre est non seulement une opportunité de communier la joie que procure la nouvelle année 2017, mais elle est aussi une occasion pour chacun d’entre eux de jeter un coup d’œil rétrospectif sur ce qui a été fait, par rapport à ce qui devrait ou pouvait être réalisé.
Un dialogue avec la conscience
«En toute honnêteté, il y a lieu donc que chacun reconnaisse si son travail a été bien fait, mal fait ou pas fait. De cette auto-évaluation doit normalement se dégager une ligne de conduite conséquente pour, au besoin, rectifier le tir et donc faire mieux», a recommandé le Directeur général de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa. Et de renchérir: «chaque nouvelle année est un autre pas que l’on franchit dans le cycle de la vie, un pas qui se doit d’être déterminant pour la suite. Le temps est précieux, il faut savoir en disposer pendant qu’il est là, et ne pas remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui». Saisissant l’occasion, le Prof. Henri Kalama Akulez n’a pas manqué de féliciter tous les agents et cadres qui excellent dans l’exercice de leurs fonctions. Certains d’entre eux ont, à cet effet, bénéficié de quelques cadeaux.
Parmi eux figure une des icônes de l’ABA, qui a consacré plus de la moitié de sa vie à l’enseignement. Il s’agit de Maître Ignace Bamba Ndombasi Kifumba qui vient de totaliser 80 ans d’âge. Etant une institution développant la culture du respect des anciens, des ainés, l’Académie des beaux-arts n’a pas voulu rater la commémoration de cet anniversaire. Le DG Kalama a, par ailleurs, étalé la nouvelle vision de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa, celle d’un établissement moderne, équipé, sélectif, compétitif et où il fait bon vivre. «En travaillant la main dans la main, nous y arriverons. Toutefois, nous ne devons pas ignorer cette affirmation de Olivier Guichard: ‘’une société ou communauté unie n’est pas une société sans différences, mais sans frontières intérieures’’», a-t-il précisé avant de solliciter l’accompagnement de tous pour construire et reconstruire leur patrimoine commun qui est l’ABA.
Patrick NZAZI

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