Culture

A la FIKIN, Fabregasbrûle la politesse à Héritier Watanabe

Week-end de folie à la Foire internationale de Kinshasa -FIKIN-, où deux jeunes musiciens RD-congolais pétris de talents ont démontré de quoi ils étaient capables. Fabregas, dit Métis noir, et Héritier Watanabe, désormais «Le Mahatma» ou encore «La Pulga». Leur point commun reste le passage chez WengeMusica Maison Mère -WMMM-, formation musicale de Werrason, un des poids lourds de la musique RD-congolaise. Ces deux jeunes artistes ayant le vent en poupe ont livré un concert le même jour sur les podiums de la FIKIN, chacun dans son terroir.
Cet air a attiré l’attention du public kinois venu de tous les coins de la ville pour voir les deux anciens lieutenants de Werrason prester. Il a régné une ambiance festive. Alors que les choses sérieuses ont commencé du côté de Fabregas après sa montée sur scène, tout semblait être au point mort chez Héritier Watanabe, qui s’est retrouvé presque seul. Les fans ont préféré Fabregas pour vivre en live les merveilleux morceaux de l’album Anapipo. Le métis noir a tout simplement explosé la FIKIN par un spectacle épatant, tenant ainsi en haleine son public du début jusqu’à la fin du concert et brûlant la politesse à son ancien chef.
Avec son envoutante danse «Ya Mado», il a volé la vedette à Wata. Le feu est resté allumé jusqu’au petit matin. Pour les mélomanes, ce fait est logique puis normal d’autant plus que Fabregas compte déjà deux albums dans son actif depuis qu’il évolue en solo. Héritier Watanabe, fraîchement sorti du toit paternel, n’a pas encore étoffé son répertoire, faute d’un disque personnel. Il ne compte à son actif que quelques morceaux composés sous le label WMMM. Il a donc perdu ce premier round.
Son bourreau d’une soirée, Fabregas, ne compte pas s’arrêter-là. Son programme de production très chargé en dit long. Après avoir électrisé l’Angola, le protégé de Koffi Olomidé est attendu au Gabon pour livrer quelques concerts. Il est en plus parmi les têtes d’affiche du festival international de la musique «Les Francofolies», prévu en septembre prochain. Une très belle allure pour un si jeune artiste qui a pris le risque d’évoluer en solo dans un environnement musical où il est difficile de s’imposer.
René KANZUKU
 
 
 

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