Culture

«Sans complexe», une émission télé multisectorielle s’impose

A son quatrième numéro, l’émission télévisée multisectorielle nommée «Sans complexe» fait parler d’elle à Kinshasa. Diffusée chaque dimanche à 15h00 et rediffusée mardi à 12h30 sur 2asTV, «sans complexe» est l’œuvre du journaliste Willy Kanyinda, secondé dans sa présentation par son confrère Cédric Lumbala.
Cette émission constitue un cadre d’échange recevant des spécialistes de différents secteurs du travail. Des avis de nombreux téléspectateurs, l’émission a commencé à convaincre plus d’un kinois.
Selon son initiateur Willy Kanyinda Mukendi, «Sans complexe» est l’émission de la nouvelle génération des professionnels de médias traitant des sujets de tous les domaines, notamment la culture, la musique, la médecine, la société et tant d’autres. Le dimanche 4 septembre dernier, cet espace de discussion a reçu un professionnel de médias œuvrant dans le secteur culturel et une styliste-modéliste créatrice d’une robe à base des préservatifs.
Approché par AfricaNews à la fin de la production du dernier numéro de «Sans complexe», Willy Kanyinda a réagi en ces termes: «c’est dans l’objectif de conscientiser nos frères et sœurs, les amener à comprendre qu’il ne faut jamais être complexé ni ignorer ses compétences ou capacités devant ton confrère de la même profession ou se sentir inferieur, alors que vous avez les mêmes diplômes. Aussi, les amener à avoir plus confiance en eux-mêmes sans avoir peur de leurs semblables qui ont le vent en poupe dans la profession. Donc, Sans complexe, cette émission de la nouvelle génération de professionnels des médias est un cadre d’échange en toute liberté abordant tous les sujets confondus», a-t-il expliqué.
Et son confrère Cédric Lumbala de renchérir: «nous avons pensé de mettre quelque chose en place permettant à nos téléspectateurs de voir et comprendre les gens qui s’expriment librement.
Donc, c’est également un cadre d’échange où les gens se partagent des informations d’une manière libre, car on ne se frustre pas en parlant d’un ministre, d’un gouverneur ou d’un bourgmestre qui commet une bavure parce qu’il s’agit d’une autorité du pays».
René KANZUKU

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