Culture

Dans un ouvrage, Martin Ziakwau décrypte l’Accord-cadre d’Addis-Abeba

A quelques jours de la commémoration du troisième anniversaire de la signature, par les Etats de la sous-région des Grands lacs, de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, vient de paraitre un ouvrage intitulé: «Accord-cadre d’Addis-Abeba. Portée et incidence sur la République démocratique du Congo». Œuvre du chef de travaux Martin Ziakwau Lembisa, publiée aux éditions Edilivre à Paris. Il s’agit pour l’auteur de permettre au public de comprendre la teneur de cet accord en vue de juger rationnellement de sa pertinence ou son impertinence pour la RD-Congo.
 
Pendant que l’on s’apprête à célébrer les trois ans de la signature de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba intervenue le 24 février 2013 en Ethiopie, le monde scientifique et littéraire vient d’accueillir un nouvel ouvrage de 142 pages traitant les questions pertinentes autour de cet instrument. Martin Ziakwau vient de lancer le débat. Préfacé par le sénateur Raymond Ramazani Baya, en qualité d’ancien ministre des Affaires étrangères de la RD-Congo, le livre «Accord-cadre d’Addis-Abeba. Portée et incidence sur la République démocratique du Congo», paru aux éditions Edilivre à Paris, décrypte à fond cet instrument juridique international traduisant une réalité géopolitique. Il met en même temps en lumière la cause ainsi que les responsabilités qu’il établit face à la spirale des conflits armés «internisés» ou internationalisés sévissant, depuis deux décennies, dans la partie Est de la RD-Congo. Cet ouvrage offre l’avantage de fixer les idées sur le contenu des engagements des parties signataires de l’Accord-cadre, le sens qui s’en dégage ainsi que les effets attendus à moyen et long termes, précise Ramazani Baya qui reconnait que l’auteur a pris soin d’analyser méthodiquement des informations inédites sans lesquelles il serait hasardeux et ardu de saisir les contours exacts des engagements souscrits par la RD-Congo, les pays des Grands lacs ainsi que la Communauté internationale au titre dudit Accord. A en croire Martin Ziakwau, dans les milieux tant académiques que politiques ainsi que les salles de rédaction des organes de presse de Kinshasa, tout le monde, ou presque, parle ou entend parler de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, officiellement Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RD-Congo et la région des Grands Lacs africains signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba en Ethiopie. Raison pour laquelle, il a jugé bon, en tant que chercheur, d’apporter un éclairage sur certains aspects de cet accord. Le CT Martin le scrute en quatre chapitres. Le premier traite des engagements de la RD-Congo au titre de l’Accord-cadre. Alors que le second examine les engagements des autres Etats de la région et de la Communauté internationale aux termes dudit accord. Le troisième se rapporte aux mécanismes de suivi de l’Accord-cadre. Le quatrième se penche sur la CEPGL, intégration par mimétisme. Il s’agit donc d’une occasion de comprendre la teneur de cet accord en vue de juger rationnellement de sa pertinence ou son impertinence pour la RD-Congo. Martin Ziakwau reconnait, tout de même, l’implication du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon qui avait activement milité pour persuader les pays des Grands lacs de signer cet accord dont l’objectif consiste à s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité sévissant dans la région depuis plus de deux décennies.
 
Titulaire d’un Diplôme d’études supérieures en Relations internationales et doctorant en Relations internationales à l’Université de Kinshasa, Martin Ziakwau Lembisa est chef de travaux à l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication -IFASIC. Ses différentes recherches scientifiques gravitent principalement autour des questions de sécurité et des instruments de coopération interétatique -accords et organismes- liés au continent africain en général et aux Grands lacs africains en particulier.
 
Patrick NZAZI
 

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