Culture

3ème édition «Kin-Graff», un festival dédié à Patrice Lumumba

 
La troisième édition du Festival «Kin-Graff» a ouvert ses portes depuis mercredi 11 mai à Kinshasa. Pendant 10 jours, soit jusqu’au 21 mai prochain, plusieurs artistes RD-congolais et d’autres intervenants en provenance de différents pays se mettront à peindre quelques coins de la ville de Kinshasa, dont la commune de Bandalungwa. Ce, en référence du thème: «Un héritage pour la jeunesse africaine». A la faveur d’une conférence de presse organisée jeudi 12 mai dernier à l’Institut français de Kinshasa, Halle de la Gombe, le coordonnateur de «Culture+», Yann Kwete, a expliqué le choix porté sur le héros national Patrice Lumumba pour l’honorer au cours de cette 3ème édition Kin-Graff. «Lumumba est celui qui a pris des risques dans son combat et il a tenu jusqu’au bout. Je pense qu’on a intérêt à l’avoir comme modèle pour atteindre nos objectifs précis. Donc, à mon avis, c’est un modèle pour tous les jeunes», a-t-il expliqué.
Plusieurs intervenants ont répondu présents à la 3ème édition du Festival international de graffiti «Kin-Graff» qui se tient à Kinshasa du 11 au 21 mai. Un signal fort pour les organisateurs qui ont bien voulu donner un caractéristique multiculturelle à cette 3ème édition organisée sous le thème: «Un héritage pour la jeunesse africaine». Selon les organisateurs, les festivaliers seront également rassemblés autour d’une conférence-débat portant sur «le graffiti, quelle place dans le développement culturel?». Contrairement aux éditions précédentes qui avaient porté sur la lutte contre le VIH/SIDA, cette édition se consacre à revisiter l’histoire de la RD-Congo et partager l’œuvre et le combat de Patrice Emery Lumumba, en faveur d’une jeunesse ouverte et prête à s’investir pour le développement de la diversité culturelle des peuples d’Afrique.
En marge des activités de ce numéro, Kin-Graff se penchera également sur le cinéma. Mercredi 18 mai, la salle polyvalente de l’Institut français de Kinshasa Halle de la Gombe abritera la projection du film documentaire intitulé «Graffiti à la conquête de la mode». Cette œuvre cinématographique d’Amine Bouziane réalisée en 2014 relate l’histoire de deux mondes, notamment le graffiti et la mode. Selon un communiqué, le documentaire explique la rencontre entre deux mondes que l’on aurait pu croire inconciliables: la mode et le graffiti. L’art du graffiti qui appartenait jusque-là à des groupes en marge de la société, quitte les murs pour envahir la mode. Les grands couturiers s’inspirent du street-art et font appel à des graffeurs pour égayer leurs collections. Et grâce à ces nouveaux partenariats, ces graffeurs de nouveaux débouchés commerciaux tandis que l’imagerie de la street-culture contribue au renouveau de certaines marques.
Au menu de ce rendez-vous annuel qui se clôture avant la fin du mois courant, il est prévu une diversité culturelle. Notamment, des ateliers, fresque mural, projection film et conférence-débat.
René KANZUKU

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