
Dans un droit de réponse adressé à notre journal, le coordonnateur de la Diaspora congolaise au Brésil réfute toutes les accusations d’escroquerie portées contre lui et charge quelques agents de l’Ambassade de la RD-Congo au Brésil qui lui auraient demandé la commission pour faciliter la transaction de son projet dénommé «Poulets Fatshi Béton le peuple d’abord». Par l’entremise de son Avocat Conseil, Me Jean Claude Liwanga Mokonda, Junior Kalala promet de publier les audios de cette conversation[UW1] avec un agent de l’Ambassade qui lui a demandé la commission au cas où il continuerait à exercer des pressions sur lui et à ternir son image dans l’opinion. Lire la réplique ci-dessous.
A Monsieur Le Directeur Général/ Directeur de publication du Journal AfricaNews
16, Av. de la Paix/ Q. Beau-vent,
Kinshasa/Lingwala/ RDC
Concerne: Droit de réponse
Notre Client, Junior Kabeya Kalala, opérateur économique et Coordonnateur de la Diaspora Congolaise au Brésil, nous charge de faire ce droit de réponse pour démentir formellement toutes les accusations gratuites portées contre lui dans l’article paru dans votre Journal AfricaNews, édition Série II n° 1997 du mercredi 15 au jeudi 16 septembre 2021 sous le titre: «Des sources de l’Ambassade de la RD-Congo au Brésil Alertent: Poulets Fasthi-Beton, vaste escroquerie».
1. Notre client est victime d’une campagne de dénigrement et de découragement de la part du personnel de l’Ambassade de la RD-Congo au Brésil qui se livre publiquement à rapporter des informations calomnieuses sur lui. Tenez, trois jours avant la publication de cet article dans votre journal, un certain Blaise Maloba, travaillant à l’Ambassade de la RD-Congo au Brésil, a appelé notre client au téléphone, lui demandant de coopérer dans cette affaire d’importation des poulets et autres produits vivriers pour inonder le marché congolais. Et ce, dans le but d’avoir un pourcentage. Le refus de notre client d’accéder à sa demande d’être associé au projet a provoqué sa vive colère qui serait à la base de toutes les fausses informations livrées à votre journal, un média que nous respectons beaucoup dans le traitement et la diffusion des informations.
2. Pour preuve, notre client Junior Kabeya Kalala est le coordonnateur de la Communauté congolaise vivant au Brésil, appelée la Diaspora congolaise et est connu de tous, y compris des autorités de l’Ambassade de la RD-Congo au Brésils et celles brésiliennes.
3. Il a une adresse connue et le numéro de téléphone identifiable. Pour preuve, l’Ambassade a ce numéro par lequel elle le contacte. Et ce numéro figure sur toutes les correspondances échangées.
4. Les opérateurs économiques brésiliens avec lesquels notre client collabore sont reconnus chez-eux et disposent des adresses physiques et électroniques connues où l’on peut les contacter. Il y a même de sites web pour les fournisseurs de ces produits avec qui notre client a signé le contrat.
5. Si notre client était un aventurier ou escroc comme l’Ambassade le prétendrait, comment a-t-il obtenu une invitation de la Chambre brésilienne de commerce au profit du Président de la République Démocratique du Congo qui est attendu au Brésil pour rencontrer les investisseurs brésiliens lors d’un forum consacré à l’investissement en RD-Congo? Et notre Ambassade a reçu une copie de cette invitation.
6. Notre client s’est battu pour arracher ce contrat avec les brésiliens en achetant pour revendre au prix social les produits en question contrairement aux autres opérateurs qui achetaient ces produits au prix social pour les revendre au prix commercial se tapant des gros bénéfices au détriment de notre peuple.
7. Notre client est arrivé à Kinshasa avec son passeport congolais et une dérogation spéciale de la DGM ne pouvait pas lui empêcher de rentrer dans son pays pour mener les démarches d’importation.
8. Le projet «Poulets Fatshi Beton, le peuple d’abord» n’est pas un projet du gouvernement. Ni le chef de l’Etat ni son gouvernement n’y sont pas impliqués. Il s’agit d’une initiative de notre client pour apporter sa pierre à l’édifice. Il a seulement utilisé ce slogan le peuple d’abord.
9. Notre Client dénonce ces agissements de certains membres de l’Ambassade qui combattent son action et promet, en cas de persistance, de rendre public les audios de conversations avec Blaise Maloba, travaillant à l’Ambassade et qui lui propose de toucher la commission s’il veut réussir son projet.
10. Notre client dispose de tous les documents nécessaires pour entreprendre ce qu’il est en train de faire et n’est, en aucun cas, un escroc.
Par ce droit de réponse, nous croyons avoir dit l’essentiel pour éclairer l’opinion et laver l’image de notre client ternie par les hommes qui ne s’adaptent pas au changement intervenu dans le pays par l’alternance pacifique.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, l’expression de franche collaboration
Fait à Kinshasa, le 20/09/2021
Me Jean Claude LIWANGA MOKONDA
Avocat Conseil
Contact: (+243) 907 713 116