La communauté internationale reste «extrêmement attentive et très impliquée» à trouver une solution durable à l’insécurité dans l’Est de la RD-Congo. C’est dans ce cadre qu’une délégation de l’Union européenne -UE- a fait le déplacement, lundi 3 juillet, du siège du Mécanisme national du suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba -MNS- afin de prendre langue avec la nouvelle équipe dirigeante de cette structure, chapeautée par le duo Alphonse Ntumba Luaba et Julienne Lusenge.
Au terme des échanges à huis-clos, Bernard Quintin, Directeur général adjoint du Service européen pour l’action extérieure -SEAE- et chef de la délégation, s’est exprimé devant la presse.«Ce mécanisme garde toute sa pertinence, 11 ans après avoir été signé», a dit Bernard Quintin pour qui le MNS demeure un «élément essentiel pour apporter une paix durable dans l’Est de la RD-Congo».
Le diplomate européen a rassuré du soutien de l’UE dans la quête d’une solution à l’insécurité qui gangrène la partie orientale de la RD-Congo depuis plus de deux décennies. «Rome ne s’est pas construite en un jour. Il faut continuer avec résolution à œuvrer aux solutions pour l’Est de la RD-Congo», a-t-il poursuivi, tout en affirmant que ces solutions doivent inévitablement impliquer les pays voisins de la RD-Congo, tant à l’Est mais aussi d’ailleurs. «Il faut combiner tous ces éléments et continuer à y travailler de manière technique mais aussi politique», a-t-il conclu.
Jean-Marc Châtaigner et Daphné Barbotte, respectivement Ambassadeur de l’UE en RD-Congo et Conseillère politique à la Délégation de l’UE, ont accompagné Bernard Quintin. Le MNS a pour mission d’assurer le suivi et la supervision de la mise en œuvre des engagements souscrits aux termes de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RD-Congo et la Région des Grands Lacs. La consolidation de la paix et la stabilité pour le développement dans la région des Grands-Lacs constitue l’un des points cardinaux du MNS.