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Tshisekedi : inspection de la dernière chance pour les Jeux de la Francophonie

La course contre la montre est lancée! A quelques jours de la date butoir de livraison des infrastructures devant abriter les 9èmes Jeux de la Francophonie, prévus du 18 juillet au 06 août 2023 à Kinshasa, le Président Tshisekedi a entrepris de sauver les meubles. Samedi 8 avril, il a inspecté divers sites retenus pour accueillir la quinzaine de l’espace francophone.

Dans cette procession de dernière chance, le Chef de l’Etat a tour à tour visité les Stades des Martyrs et Tata Raphael ainsi que les homes de l’Université de Kinshasa -UNIKIN-, site retenu pour héberger la majeure partie des athlètes. Kinshasa veut tenir la date après plusieurs reproches. A travers son inspection, trois semaines avant l’échéance des infrastructures, Tshisekedi a voulu à la fois rassurer une opinion déjà sceptique et apporter un coup d’accélérateur aux travaux qui stagnent depuis des mois.

Tout a commencé au stade des Martyrs où la situation est morose. Du gymnase au stadium de basket en passant par le terrain annexe, le constat a été amer: tout tarde à prendre forme. A l’étape de Tata Raphaël, la délégation du Président a visité le site d’hébergement, chantier le plus coûteux, couplé à un gymnase devant accueillir la compétition de tennis de table et une arène pour la lutte africaine avec une capacité de 150 places assises. Le village de la Francophonie y est également prévu. Les conditions de travail des ouvriers RD-congolais ont particulièrement retenu l’attention du Chef de l’Etat lors de cet escale.

Plus qu’une inspection, la tournée de Félix Tshisekedi semble être un signal fort: le Président tient à ces Jeux, quitte à accomplir un miracle dans un délai record. Dans la suite du Chef de l’Etat, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le VPM en charge de la Francophonie Christophe Lutundula ainsi que les ministres des Sports François Kabulo et des ITP Alexis Gisaro ont reçu chacun des instructions claires après constat pour faire avancer les travaux dans l’espoir d’éviter une honte à l’échelle internationale.

Roddy Grâce BOSAKWA

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