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Kinshasa : Tshisekedi a rendu hommage aux pères fondateurs de la Francophonie

Le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi a, dans son discours d’ouverture des 9èmes Jeux de la Francophonie, prononcé le vendredi 28 juillet dernier au stade des Martyrs, rendu un hommage mérité aux pères fondateurs de cette organisation. Le Président Fatshi a, dans le même temps, situé l’événement dans son contexte significatif avant de peindre l’environnement dans lequel se tiennent ces Jeux et les circonstances qui entourent leur organisation à Kinshasa.

Pour revenir aux personnalités politiques qui ont initié et soutenu l’idée de la création de l’Organisation internationale de la Francophonie -OIF-, il a nommément cité Habib Bourguiba, ancien Président de la Tunisie, Léopold Sédar Senghor, ancien Président du Sénégal, Norodom Sihanouk, ancien roi du Cambodge, et Hamani Diori, ancien Président du Niger.

Pour tout dire, c’est Habib Bourguiba qui a été le premier à proposer la création d’une organisation regroupant les pays francophones lors de la Conférence de la Francophonie organisée à Niamey, capitale du Niger, en 1969. La création d’une telle organisation a été soutenue par l’ancien Président sénégalais Léopold Sédar Senghor au point même d’en être le tout premier Secrétaire général. L’ancien Roi du Cambodge Norodom Sihanouk a aussi contribué à la consolidation de cette création, se faisant même le défenseur de la langue française au Cambodge.

Diori Amani a, pour sa part, non seulement accueilli la première Conférence dans la capitale de son pays, mais également joué un rôle important dans la création de l’OIF. Sur cette liste, il convient également d’ajouter le prince Sihanouk, lui aussi ancien Roi du Cambodge, pour avoir également été le grand partisan de la langue et de la culture françaises dans son pays.

Depuis l’époque des pères fondateurs jusqu’à ce jour, cette organisation internationale ne manque pas d’objectifs. C’est d’abord la promotion de la langue française à travers le monde, en encourageant son enseignement et en favorisant sa diffusion dans les domaines de la culture, de la science, de la technologie et de la communication. Il s’agit aussi d’encourager la diversité culturelle par l’échange et la coopération culturelle entre différents pays francophones.

Ce n’est pas tout car, ces pays doivent également renforcer la solidarité entre les pays membres de la Francophonie en favorisant le dialogue politique, la coopération économique et sociale ainsi que la solidarité entre les peuples ayant en commun la langue française. Sans oublier la promotion de la démocratie, des droits de l’homme, de la bonne gouvernance et de la paix dans les pays membres, en encourageant le respect des valeurs universelles.

Et, enfin, favoriser le développement durable dans les pays membres en encourageant la coopération économique et sociale ainsi que la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique. Au jour d’aujourd’hui, cette organisation compte 88 États et gouvernements membres de la Francophonie ainsi que 27 observateurs et participants. Si la genèse de l’OIF remonte à 1960, à l’époque où de nombreux pays accédaient à leur indépendance et que les dirigeants de ces pays ont réalisé l’importance de la langue française comme élément important de leur héritage culturel, le premier sommet lui n’a eu lieu qu’en 1986 à Versailles, en France.

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