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Tshilenge: José Mpanda lance les travaux des champs à Bakwa Kashila

Le ministre en charge de la Recherche scientifique et Innovation technique, José Mpanda Kabangu, a procédé, le vendredi 14 octobre dernier, à Bakwa-Kashila, groupement situé dans le territoire de Tshilenge, province du Kasaï Oriental, au lancement des travaux des champs. Ces travaux pour lesquels il a fait recours à l’expertise de l’Institut national pour l’étude et la recherche agronomiques -INERA/Kasaï Oriental-, doivent s’exécuter d’abord sur un espace de plus de 800 hectares avant de s’étendre sur deux autres de presque la même dimension, toujours dans ce groupement. Ce projet va également être exécuté dans les groupements Kalenda 1 et 2 dont il est originaire.

Dans un premier temps, c’est la culture du maïs et celle du manioc qui sont envisagées. Etant donné que ce sont les deux produits agricoles de base qui entrent en association pour la préparation du foufou comme aliment préféré du Grand Kasaï. Selon le directeur provincial de l’INERA, John Tshibamba, avec la mécanisation des travaux, l’on peut s’attendre à récolter au moins 1.200 tonnes, soit au moins 24.000 sacs de 50Kgs de maïs, de quoi nourrir tant soit peu le chef-lieu de la province du Kasaï Oriental en proie à la pénurie de cet aliment de base du peuple luba en particulier, et Kasaïen en général.

Il faut dire qu’actuellement, la mesurette du maïs de 2,5Kgs communément appelée «Meka» revient à 6.000 FC voire 7.000 FC, alors que son prix normal est généralement de 3.000FC. Et donc par ces travaux des champs, le ministre de la Recherche scientifique et Innovation technique qui s’appuie sur l’INERA, structure sous sa tutelle, tient ainsi à s’inscrire dans la vision du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi qui voudrait voir le sol faire la revanche sur le sous-sol.

En effet, réputé pour son diamant industriel, le Kasaï Oriental a toujours été considéré comme une province où la population a complètement tourné le dos à l’agriculture en faveur des mines alors qu’elle dispose d’abondantes terres arables ne nécessitant même pas l’utilisation d’engrais chimiques. C’est cette richesse agricole que Me José Mpanda veut exploiter chez lui pour donner de la nourriture à ses frères dont les ventres dépendent presque totalement du Grand Katanga.

L’initiative de Mpanda vivement saluée

L’initiative de Me José Mpanda est vivement saluée par le chef coutumier Shabanza Mukendi du groupement de Bakwa Kashila qui, lui-même, dispose déjà d’un grand champ de maïs en croissance. «Que Dieu du ciel vous bénisse pour avoir foulé le sol de Tshilenge, chefferie de Bakwa Kalonji, groupement de Bakwa Kashila dans le but du développement de nos contrées. Je vous avoue que je soutiens moi également le développement de nos entités pour lutter contre la faim dans la province du Kasaï Oriental. Quand vous êtes entré, vous avez vu toutes les étendues des champs de maïs, c’est pour moi pas pour une autre personne. Je suis parmi les personnes qui le font pour soutenir le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi dans sa vision de développement», a déclaré le chef coutumier Shabanza Mukendi.

Et de poursuivre: «que ce soit les femmes ou les hommes, personne ne peut s’opposer au développement. Celui qui le fait est considéré comme un ver blessé par la houe. Nous tous sommes derrière le Président de la République pour l’aider à matérialiser sa vision de développement». A ses frères de Kalenda-Kashila, Me José Mpanda a eu des mots justes et bien placés: «Ces champs, nous les faisons pour vous. Considérez cela ainsi parce que c’est vous qui allez manger les récoltes. Chassons la faim ensemble de notre province. Pour cela, prenez soin de ces champs qui sont, je le répète, les vôtres». Aux chefs coutumiers, Me José Mpanda a demandé de beaucoup militer pour l’unité de tous les enfants Bakwa Kalonji qui sont dans la sphère politique pour qu’ils unissent leurs efforts en vue de développement économique du Kasaï Oriental qui n’a qu’une seule chefferie, celle de Bakwa Kalonji. Il faut rappeler que fin juillet dernier, Me José Mpanda avait doté la Mutuelle de Bakwa Kalonji -MUKALO- et la Mutuelle «Bakua Mukendi wa Mpoyi», mieux Famille Mukendi a Mpoyi -FAMUM- de deux parcelles pour installer leurs sièges à Mbuji-Mayi.

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