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RDC: Thambwe Mwamba dur envers Fatshi

«La bonne marche des institutions est capitale et repose sut le respect du principe de séparation des pouvoirs, gage de paix et de fondement de développement. Chaque institution est appelée à travailler dans les limites de ses prérogatives, ce qui actuellement n’est pas  encore le cas», a révélé le président du Sénat dans son discours de la session de mars

Dans son allocution de l’ouverture de la session ordinaire de mars, Alexis Thambwe Mwamba, président du Sénat, n’a pas ménagé l’Exécutif national. Il a aussi et surtout dénoncé le climat malsain au sein des forces coalisées en évoquant le discours des politiques qui menacent l’alternance politique pacifique intervenue au pays. Allusion faites aux déclarations des membres du FCC et du CACH dans leurs sorties médiatiques tapageuses sur la gestion du pays. Dans ce lot, le président du Sénat a appelé l’exécutif national à concrétiser ses engagements pris avec le Fonds monétaire international -FMI. «Nous repartons en programme avec le FMI et espérons fort bien que l’équilibre macroéconomique se rétablisse progressivement. Je ne doute pas que le gouvernement ait pris la pleine mesure de ce programme. Il s’agit certes d’une bonne décision mais elle implique une discipline dans la gestion des finances publiques», a-t-il déclaré. Puis: «dire qu’on est en programme avec le FMI et adopter un comportement dans la gestion des finances publiques non conforme audit programme serait une attitude irresponsable». Thambwe Mwamba a attiré l’attention de l’Exécutif sur cette question. Au chapitre sécuritaire, le président du Sénat a dénoncé l’insécurité généralisée et la recrudescence de la criminalité dans les grandes villes et les grandes agglomérations du pays. Il a noté qu’il a comme impression que «Etat se limitait seulement à la commune de la Gombe à Kinshasa». C’est tout dire. Les autorités compétentes sont appelées à prendre leurs responsabilités. Le discours de Thambwe interpelle non seulement l’Exécutif national, mais également les membres de la coalition au pouvoir qui s’illustrent par des déclarations à mettre en mal leur gestion commune.

Octave MUKENDI  

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