En marge de la célébration de la Journée de l’enfant africain, Save The Chirdren a organisé ensemble avec les enfants une activité, lundi 18 juin 2018 dans la salle Apocalypse 22, dans la commune de Masina. Traitant le thème de la Journée de l’enfant africain de cette année axé sur : «Le droit à la participation des enfants: que les enfants soient vus et entendus», les enfants estiment que leur participation sera réellement effective le jour où toutes les personnes dans la fleur de l’âge seront entendues et c’est indépendamment de leur origine ou classe sociale. «Nous voudrions que la participation des enfants soit pleine et entière particulièrement aux décisions majeures qui les concernent. A cet effet, il est très édifiant de noter que tout ce qui sera fait sans nous sera fait contre nous», a précisé Grady, membre du Conseil des jeunes bien grandir -COJ.
La Journée de l’enfant africain a été célébrée avec faste lundi 18 juin à Apocalypse 22, dans la commune de Masina. Les enfants, eux-mêmes, ont animé l’activité organisée par Save The Chirdren. Avec comme thème: «Le droit à la participation des enfants: que les enfants soient vus et entendus», Grady, membre du Conseil des jeunes bien grandir -COJ-, a fait savoir que le projet bien grandir de Save The Children veille à ce que la participation des enfants soient pleine et active.
«En effet, les clubs très jeunes adolescents sont constitués des adolescents, dont l’âge varie entre 10 et 14 ans. Les membres des comités des clubs ont été élus par les TJA, eux-mêmes. Les activités des clubs sont animées, coordonnées et rapportées par les TJA, eux-mêmes également. Ces évolutions notables mettent clairement en évidence la volonté affichée de la coordination du projet Bien grandir d’accorder aux enfants une oreille attentive», a-t-il signalé, tout en précisant qu’en sus de l’autonomie des enfants, de l’organisation de leurs activités, le projet Bien grandir a mis en place un Conseil des jeunes bien grandir. Cette structure est un programme composé essentiellement des adolescents ayant principalement pour mission de veiller à ce que la participation des enfants soit effective dans la mise en œuvre du projet.
«Il est également investi de la mission de s’assurer du suivi rapproché de l’application des recommandations spécifiques formulées par les enfants à l’endroit de l’équipe qui assure la gestion du projet», a indiqué Grady, estimant en outre qu’au-delà du projet Bien grandir, la participation des enfants sera réellement effective le jour où tous les enfants seront entendus et c’est indépendamment de leur origine ou classe sociale.
«Nous voulons que tous les enfants soient entendus qu’ils soient scolarisés ou pas, qu’ils habitent en ville ou au village, qu’ils soient issus des familles riches ou pauvres. Nous voudrions que la participation des enfants soit pleine est entière particulièrement aux décisions majeures qui les concernent. A cet effet, il est très édifiant de noter que tout ce qui sera fait sans nous, sera fait contre nous», a-t-il prévenu. A cette occasion, les TJA non-scolarisés ont formulé quelques recommandations. Ces enfants continuent de plaider pour leur participation à tout ce qui se fait pour eux. Ils ont également demandé aux parents de dialoguer avec leurs enfants. «Nous demandons au Chef de l’Etat de suivre à la loupe les dossiers concernant le viol des enfants», a plaidé Manassé.
Par ailleurs, Akebou Sawadogo de Save The Children a, dans son discours, souligné qu’en RD-Congo, prés de 20% des filles âgées de 15 à 19 ans donnent naissance chaque année. «Nous rappelons qu’à la RD-Congo, membre de l’Union africaine, il est primordial de mieux investir dans l’éducation, la santé et la protection des enfants», a-t-il fait savoir. En tant que défenseurs des droits des enfants, il a renouvelé leur engagement de renforcer les actions d’information, de sensibilisation et d’éducation de leurs communautés, de leurs pairs et leaders d’opinion pour un changement de comportement effectif et bénéfique pour tous.
Mymye MANDA
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