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Rupture en vue du contrat liant KCC aux sociétés de gardiennage ELCI, Twenty Security et Connexion Security, CNDH sollicite l’implication de Masuka

«Excellence, nous sollicitons votre implication personnelle pour garantir la vie des milliers d’employés qu’emploient les sous-traitances sus mentionnées», plaide-t-on dans une correspondance adressée à la gouverneur a.i de cette province. La Commission nationale des droits de l’homme -CNDH-RDC, bureau de représentation de la province du Lualaba basée à Kolwezi, a adressé une correspondance à la gouverneure a.i de cette province, Fifi Masuka Saina, dans laquelle elle dénonce «une résiliation abusive en vue des contrats liant l’entreprise Kamoto Copper Compagny aux sociétés de gardiennage ELCI, Twenty Security et  Connexion Security».

Selon la CNDH-RDC du Lualaba, cette résiliation violerait la loi en matière de sous-traitance en RD-Congo au cas où elle serait effective. «Au regard de notre mission, nous dénonçons la rupture en vue des contrats liant l’entreprise Kamoto Copper Compagny aux sociétés de gardiennage ELCI, Twenty Security et  Connexion Security pour des raisons inavouées», fustige-t-on dans cette missive dont une copie a atterri à la rédaction d’AfricaNews.

Puis: «Dans le souci de protéger les entreprises précitées conformément à la loi n°17/001 du 08 février 2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé, nous sollicitons, Excellence, votre implication personnelle pour garantir la vie des milliers d’employés qu’emploient les sous-traitances sus mentionnées». Puis encore: «Permettez, Excellence, que nous relevions, à cet effet, les retombées sociales qu’endurerait la résiliation des contrats en cas d’effectivité alors que lesdits contrats ne sont pas à terme».

La CNDH-RDC est une institution étatique d’appui à la démocratie ayant pour mission, entre autres, de promouvoir et protéger les droits de l’homme tel que conféré par la loi n°13/011 du 21 mars 2013. Les sociétés intéressées avaient déjà sollicité en vain le secours de l’autorité provinciale avant de se tourner vers le gouvernement central dans l’espoir de se faire entendre. En fac-similé, la correspondance du CNDH. 

Octave MUKENDI

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