Le secteur Mokamo dans le territoire de Masi-Manimba, province du Kwilu, risque d’être enclavé. Et, pour cause, la seule voie qui l’ouvre à la Route nationale n°1, Kinshasa-Kikwit, se meurt. Elle se dégrade au jour le jour. Des têtes d’érosions provoquées par les eaux de pluies ne cessent d’avancer.Dans son tronçon pris entre l’hôpital de Bonga-Yasa et le chef-lieu du secteur de Mokamo, la route devient un véritable parcourt du combattant. Non. Elle n’existe pratiquement pas. «Nous souffrons pour évacuer les produits agricoles vers les grands centres comme Masi-Manimba avant de nous rendre à Kinshasa. Cette route se dégrade depuis voilà bientôt trois ans. Le chef de secteur ne fait rien. Jamais il n’a déjà pris l’initiative de convoquer les populations des villages environnants pour des travaux de salongo. Non», regrettent les automobilistes de Mokamo qui ne savent à quel saint se vouer pour voir leur route être remise à l’état.Selon les ressortissants du secteur de Mokamo, la route Kwaya-Bonga-Yasa-Mikambu est la seule qui facilite la communication entre leurs villages et la grande route asphaltée, à savoir: la Route nationale n°1. «Depuis que le cantonnage manuel n’existe plus, cette artère a perdu sa beauté. Alors nous nous posons la question de savoir le secteur de Mokamo reçoit-il les frais de fonctionnement ou pas? Sinon alors pourquoi même l’Administrateur du territoire ne pense pas à pousser le chef de secteur à rendre cette route d’intérêt territorial praticable», se demandent les ressortissants de Mokoma. Cette route est passable dans son tronçon pris entre Mikambu et Bonga-Yasa. Elle devient un véritable casse-tête, dans sa partie située entre l’hôpital et Kwaya, chef-lieu du secteur de Mokamo. Opposées à l’enclavement de cette partie du territoire de Masi-Manimba, les populations dénoncent et accusent.Tous leurs doigts accusateurs pointent le dirigeant de leur entité. Nous y reviendrons.Dorian KISIMBA
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