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RDC: Une «réincarnation» de Mende en campagne pour remplacer Patrick Muyaya

Il semblerait que Thierry Monsenempwo, militant proche de l’ancien ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende, accumule les gaffes depuis quelques semaines… Monsenempwo se verrait bien devenir ministre… en remplacement de Patrick Muyaya. Pour être sûr d’y arriver, le disciple de Mende a, à en croire un article de «Polico.cd», la mauvaise idée de lancer une campagne de sape contre Muyaya, faisant du forcing à la Cité de l’Union africaine et au Palais de la Nation. Triste. La perspective du remaniement annoncée par certains laboratoires a ouvert la foire aux appétits parfois gloutons. Au sein de la classe politique habituée aux jeux de «ôte-toi de là que je m’y mette», la guerre est engagée, qu’importe la méthode.

Si pour certains, le lobbying auprès des autorités morales se fait en coulisses dans l’immense secret que cela requiert mais pour Thierry Monsenempwo, fils spirituel de Mende, l’analyse des faits laisse à croire qu’il est entré véritablement en campagne pour rafler, d’après certaines voix, le ministère de la Com’ et Médias. Longtemps considéré comme la chasse gardée de Mende qui, pendant près d’une décennie, a porté au prix des sanctions la voix du régime Kabiliste agonisant, ce ministère subit depuis quelques mois une cure de jouvence portée par le jeune ministre Patrick Muyaya. Il est évident que des avancées enregistrées dans le secteur, des innovations apportées et les réformes en cours, notamment à la télévision publique suscitent des mécontents politiques. Vu de l’opinion et dans certains salons politiques, Lambert Mende piloterait personnellement la campagne de sape. Aucune énergie ne peut donc être ménagée dans un tel combat.

Passage à la Cité de l’Union africaine et au Palais de la Nation

Dans cette campagne où tous les moyens sont bons, apprend-on de nos sources, Monsenempwo a entrepris de ferrailler, de démarcher à la Cité de l’Union africaine et au Palais de la Nation pour faire offre des services et subtilement solliciter du soutien dans son obsession à remplacer Patrick Muyaya. Ce qui parait comme des vrais coups bas politiciens visant à salir la réputation de Patrick Muyaya, qui est pourtant l’un des dirigeants de sieur Monsenempwo lors de leur passage à «Cebs TV», fait  curieusement l’objet de récents passages du protégé de Mende à travers les médias pour s’en dédouaner complètement. Dans certains salons mieux informés, des politiques s’interrogent sur les mobiles de ce qu’ils qualifient de double face.

Forcer la main à tout prix

Dans cette œuvre digne d’un complot bien pensé et bien exécuté, les actions paraissent bien séquencées de connaître avec des agents de la RTNC recrutés à l’époque de Mende. Le PCA de la RTNC, Zéphyrin Mamoko, est également soupçonné d’appuyer cette action pour perturber le Plan de réformes du jeune ministre dont le seul souci est de redonner à la chaîne nationale son prestige de l’époque. La presse rouge recrutée est quotidiennement mise à contribution, stipendiée, pour assurer la mise à jour de la campagne de sape qui tend à gagner le terrain des inspecteurs judiciaires pour s’assurer qu’aucun aspect ne soit oublié afin d’écorner l’image de Patrick Muyaya, considéré pourtant comme l’un des ministres les plus méritant du gouvernement Sama Lukonde.

Le superviseur de cette campagne de sape s’assure, par son réseau, que tout ce qui est publié atterrisse sur le téléphone du Président de la République et de ses proches collaborateurs pour atteindre ses objectifs politiciens visant à valoriser son offre et ainsi renaître en reprenant la main de ce ministère pour poursuivre les réformes dont les jalons sont posés et profiter de la redevance audiovisuelle pour laquelle la perception a été gelée, pour des motifs inavoués, pendant 10 ans. Grâce aux efforts de Patrick Muyaya agissant sous la supervision du Premier ministre et dans la droite ligne de la vision du Chef de l’État, cette redevance sera bientôt mobilisée de manière optimale, fiable et sécurisée pour servir à des objectifs pour lesquels elle a été instituée par la Loi. Malgré ce forcing et ce coup bas, sur la balance, Monsenempwo ne pèse pas autant que Muyaya.

Avec Politico.cd

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