C’est à partir de Gandajika, province de Lomami, que le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique -EPST-, Tony Mwaba, procèdera, le 05 septembre prochain, au lancement officiel de la rentrée scolaire 2022-2023 pour toute l’étendue du territoire national, y compris à Bunagana. Ainsi l’a confirmé le ministre Tony Mwaba lors d’un briefing qu’il a coanimé, le lundi 21 août dernier, avec son collègue de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe.
Etant donné que l’éducation nationale figure parmi les secteurs prioritaires du gouvernement, comme l’a bien souligné le porte-parole du gouvernement, ajoutant que c’est grâce à ce secteur que la RD-Congo pourra jouer son rôle de leader en Afrique, le n°1 du secteur de l’EPST a tenu à lever tout malentendu par rapport à un quelconque report, ou à la grogne des syndicalistes sur une éventuelle grève. Il n’y en aura pas.
A ce sujet, ceux qui rêvent à un quelconque report ou à une année blanche, n’ont qu’à déchanter. Peut-on ainsi résumer les propos du n°1 de l’EPST quant à ce. S’appuyant sur Mbuela Lodge, province du Kongo Central, où se sont tenues les assises entre le gouvernement et le banc syndical, le ministre Mwaba a informé que presque tous les engagements pris par le gouvernement Ilukamba ont été exécutés, sauf deux, à savoir: le deuxième et le troisième palier.
Il a en outre rassuré de la prise en compte des revendications restantes pour le Budget 2023, promettant d’y veiller personnellement pour concrétiser cet engagement. Contrairement à ce que racontent certains vendeurs du vent, les assises de Mbuela Lodges n’ont pas été pour la prise des engagements, mais plutôt pout l’évaluation de ceux-ci. Question de voir ce qui a été fait et ce qui ne l’a pas encore été.
Lors de ce face-à-face avec la presse, beaucoup d’autres sujets préoccupants ont été abordés. Pour la grogne des syndicats, le ministre a fait une part de chose entre les organisations syndicales en règle et celles non en règle, c’est-à-dire, en règle par rapport au ministère de la Justice, au ministère du Travail et à celui de l’EPST. A ce sujet, a-t-il précisé, 33 organisations syndicales seulement sont en règle sur plus 50 qui existent.
Répondant à la question sur les organisations syndicales exclues des assises de Mbuela et qui le tiennent pour responsable, le patron de l’EPST a renvoyé la balle dans le camp de 33 syndicats, qui ont été jaloux, jusqu’à refuser de siéger avec les non en règle. Parlant du bien-fondé de la gratuité, «c’est grâce à elle que le nombre d’écoles primaires est passé de 41.739 à 64.788 dans le pays», a-t-il informé, ajoutant que l’application de cette gratuité a permis à près de 4 millions d’enfants de retrouver le chemin de l’école.
Les performances réalisées grâce à la gratuité touchent tous les domaines. Preuves à l’appui, Tony Mwaba a étalé la hausse des salaires des enseignants, y compris les frais de fonctionnement catégorie par catégorie, y compris les critères de différenciation desdits salaires et frais de fonctionnement. A l’en croire, l’EPST est sur la bonne voie et les enseignants retrouvent peu à peu leur dignité d’antan. Et cela est beaucoup plus visible dans des villages.
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