La cérémonie d’échange des vœux à la Caisse nationale de sécurité sociale -CNSS-, organisée mardi 22 février 2022, a été riche en informations. Les différentes allocutions prononcées pour la circonstance ont toutes mobilisé pour la paix, le travail bien fait et l’unité. Membres du Conseil d’administration, cadres et agents de cet établissement public ainsi que la délégation syndicale étaient tous dans la joie de se retrouver en famille. «2022 doit être une année de travail, de conscientisation et des résultats», a souligné la présidente du Conseil d’administration -PCA- ai de la CNSS.
Dans son intervention, le Directeur général ai Jean Simon Mfuti Kiaku a formulé le vœu de voir l’ensemble du personnel de la CNSS en parfaite santé pour bien relever les nombreux défis auxquels ils sont appelés à faire face en 2022. Cette occasion lui a permis de dresser son bilan à mi-parcours avant de terminer par les perspectives de cette nouvelle année. Abordant la liste des réalisations effectuées, Jean Simon Mfuti a fait savoir que tout est parti des recommandations de l’Inspection générale des finances -IGF- et de la CIPRES ainsi que les constats dégagés après exploitation états des lieux de différents services qui ont constitué des véritables repères ayant permis au conseil d’administration de définir les axes prioritaires des actions à mener pour améliorer la gouvernance de la CNSS.
Ainsi, sur le plan technique, il a évoqué entre autres, l’augmentation de 45% du montant minimum de la pension de vieillesse qui est passé de 220.000 FC à 320.000 FC pour améliorer les conditions de vie de retraités et rentiers du régime général, la poursuite du paiement régulier et à terme échu des prestations sociales de tous les bénéficiaires, l’évaluation des contrats de partenariat signés avec de différentes banques chargées de payer les prestations sociales et ce, dans le cadre de l’assainissement du fichier des prestataires sociaux.
«Sur le plan financier, la direction générale a intensifié des recouvrements de cotisations sociales auprès des employeurs et des loyers auprès des locataires, la réalisation des excédents de trésorerie destinés à financer les projets d’investissement, la consolidation et l’augmentation du volume des réserves de sécurité sociale avec une moyenne mensuelle de 14 millions USD, constituées sous forme des dépôts à terme en mesure de disposer d’un matelas financier confortable pour garantir la pérennité du régime général », a-t-il fait savoir.
Et d’ajouter: «sur le plan administratif, la direction générale a reçu de du banc syndical le cahier des charges en vue de réviser la convention collective devenue obsolète, la revalorisation du barème salarial et la problématique des promotions générales des cadres et agents».
A l’en croire, le problème de promotions sera résolu selon les critères qui seront définis par le Conseil d’administration. «Parmi les actions réalisées sur le plan administratif, il y a l’augmentation des frais de transport, la conception et l’élaboration des 5 modules de formation axées sur les généralités de la sécurité sociale, le contrôle et le recouvrement des cotisations sociales», a-t-il annoncé.
Pour sa part, le délégué syndical, Nanga Ngimba, a fait des recommandations à la direction générale de la CNSS au nombre desquelles figurent la projection d’une évaluation à mi-parcours de la réforme du régime général de sécurité sociale, l’organisation des journées de réflexions relatives à l’incidence de nouvelles prestations sur l’équilibre du régime, l’autonomisation de la caisse de la pension complémentaire des retraites. La permutation des cadres ayant totalisé plus de 5 ans de carrière au même poste d’attache ou fonction comme l’exige la tutelle, l’obligation de procéder à la cotation des agents par leurs directions hiérarchiques et l’initiations des contrôle physiques périodiques des bénéficiaires des prestations sociales.
Dorian KISIMBA
