134 rendus des groupes armés au total et 73 armes ont été évacués de Kitchanga vers Goma lundi le 21 juin 2021 en présence du Lieutenant-General Ndima Kongba Constant, gouverneur du Nord-Kivu. Cette opération s’est déroulé à l’occasion de sa première visite dans la cité de Kitchanga, chef-lieu du groupement Bashali, chefferie de Bashali Mokoto, situé à un peu plus de 100 Km au Nord-Est de Goma, en territoire de Masisi. S’adressant à ces fils égarés de la République, le gouverneur de province les a félicités pour avoir entendu la voix de la raison et répondu positivement à l’appel du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.
Parmi ces membres des groupes armés qui ont adhéré au processus de reddition se trouvent 50 Nyatura CMC de Domi, 47 APCLS de Janvier Karaheri, 32 Nyatura Bazungu, 05 FDLR/FOCA dont 3 RD-Congolais et 2 Rwandais prêts à regagner leur pays et autres. Des 73 armes récupérées et ramenées à la Base logistique régionale, on note 2 RPG7, 1 mitraillette PKM, 1 Mi de section et 69 armes individuelles AK47.
À son arrivée à Kitchanga aux environs de 12h30’ locales, le gouverneur de la province du Nord-Kivu a été accueilli par l’administrateur militaire du territoire de Masisi entouré du Mwami Bashali Mokoto Nyanguba de la chefferie Bashali Mokoto. À la population de Kitchanga réunie dans la grande place de la cité, le général Ndima a transmis les salutations du Président de la République en séjour à Goma. Il a promis la restauration de la paix et l’instauration de l’autorité de l’Etat au Nord-Kivu en général et dans le territoire de Masisi en proie à l’activisme des groupes armés en particulier. Il a appelé la population à se mobiliser derrière les FARDC et la PNC pour l’atteinte des objectifs assignés dans le cadre de l’état de siège.
Aux groupes armés qui écument le territoire de Masisi, le Lieutenant-général Ndima a été plus que clair: la reddition sans conditions aucune, faute de quoi la traque sans merci jusque dans leurs derniers retranchements. Il a donc demandé à tous les RD-Congolais qui ont pris les armes pour combattre la République de les déposer et ils seront bien accueillis. Ceux qui s’entêtent doivent s’attendre à le faire de gré ou de force suite à la pression militaire impitoyable que les FARDC impriment sur le terrain.
Avec Agences