La situation de l’épidémie Mpox constitue, à n’en point douter, une préoccupation pour le gouvernement qui, on le sait, ne ménage aucun effort pour en venir à bout. C’est ainsi que, lors de la 11ème Réunion du Conseil des ministres présidée par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, vendredi 29 août dernier à la Cité de l’Union africaine, ce sujet a figuré parmi les points à l’ordre du jour. Prenant la parole à cet effet, le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Roger Kamba, a présenté au Conseil une note d’informations actualisée sur cette situation selon laquelle l’épidémie Mpox, ou en d’autres termes la variole de singe, connait un cumul de 18.839 cas suspects dont 4.874 confirmés, 3.456 guéris et 621 décès, soit une létalité de 3,3%.
Selon le même ministre, plusieurs actions sont menées pour assurer une riposte conséquence. Parmi les actions phares, il a cité notamment l’arrivée attendue des vaccins, les contrôles aux frontières, le renforcement de la sensibilisation, la prise en charge totale des malades identifiés. Le docteur Kamba a rassuré qu’au regard des mesures prises sur la recherche active des cas telles que les vaccins, qui vont bientôt arriver, y compris d’autres dispositions prises, l’épidémie est bien contenue. S’agissant de la rentrée scolaire prévue ce lundi 2 septembre, le patron de la Santé publique a eu les mots qu’il faut pour apaiser les uns et les autres sur la continence de la maladie par le gouvernement, apaisant ainsi l’opinion sur la confirmation de rentrée scolaire qui se fera sans aucun danger lié au virus de Mpox.
«Pour les experts nationaux et étrangers qui se réunissent hebdomadairement autour du ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, il n’y a pas de raison d’envisager le report de la rentrée scolaire 2024-2025». Par contre, a-t-il prévenu, «il est recommandé aux écoles, aux parents et aux élèves, l’observance des mesures barrières». Notamment l’hygiène individuelle et collective, des contacts corporels surtout par des salutations, se faire vacciner le moment venu… Les directeurs d’écoles, préfets et enseignants, sans oublier d’autres autorités scolaires, auront la lourde tâche de faire appliquer ces recommandations, surtout auprès des tout-petits.