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RD-Congo: le gouvernement va se constituer partie civile pour des cas des violations et d’abus sexuels commis par les agents de l’OMS

C’est un scandale signé par les employés de l’Organisation mondiale de la santé -OMS- en RD-Congo. Des cas des violations et d’abus sexuels commis par les agents de cette organisation en RD-Congo ont été dénoncés. C’est ainsi que dans sa communication au Conseil des ministres du vendredi 1er octobre, le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a exprimé son indignation suite aux cas d’abus et autres violences sexuelles commises par des agents de l’Organisation mondiale de la santé -OMS- en République démocratique du Congo, entre 2018 et 2020, lors de la riposte contre l’épidémie d’Ébola qui sévissait dans le Nord-Kivu et l’Ituri.

A en croire Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, porte-parole du gouvernement, le Président Tshisekedi a résolument condamné ces faits ignobles. «Au-delà de cette indignation, il a tout de même salué le courage de l’Organisation mondiale de la santé qui a publiquement dénoncé les faits commis par ses agents, et promis de se constituer partie civile», peut-on lire dans le 25ème compte-rendu de la réunion du Conseil des ministres.

A cet effet, la RD-Congo pourra exiger des dommages et intérêts pour le préjudice causé et le traumatisme subi par les victimes de ces violences et abus sexuels de la part des agents de l’OMS censés les soignés. Puis: «Le Président de la République a lancé un appel à une collaboration franche sur le plan judiciaire entre nos instances nationales et les instances internationales qui seront chargées de faire toute la lumière sur cette affaire, réitérant son appel à la vigilance de tous pour que des tels faits ne puissent plus se reproduire».

Pour sa part, au sujet du Rapport de l’Organisation mondiale de la santé incriminant les agents de cette organisation dans les viols et exploitations sexuelles lors de l’épidémie d’Ebola de 2018-2020 en RD-Congo, le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention a indiqué que le gouvernement en a pris acte et annoncé la mise sur pied d’une Commission indépendante ad hoc pour obtenir des sanctions exemplaires pour tous ceux qui se sont illustrés dans ces pratiques. «La République démocratique du Congo est résolument engagée à mettre fin à toute forme de violence basée sur le genre», a-t-il souligné.

Octave MUKENDI

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