Le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, invité, a, lors d’une session spéciale du Collège des hautes études de stratégies et de défense -CHESD-, partagé son expérience sur la communication de crise dans un pays en situation d’agression comme la RD-Congo, samedi 13 avril 2024 à Kinshasa. «Comme de tradition, j’ai été heureux de partager mon expérience sur la communication de crise à la session spéciale du CHESD», a-t-il indiqué. Et souligner: «nous faisons la guerre avec des mots».
Durant son intervention, il a rappelé la genèse de l’agression RD-congolaise par le Rwanda avant de démontrer les efforts que fournit la RD-Congo pour résoudre cette insécurité et occasionner le retour de la paix dans sa partie orientale. En prenant l’exemple de la crise dans l’Est, Patrick Muyaya a expliqué le dispositif mis en place en vue de permettre une meilleure compréhension de la stratégie RD-congolaise.
Il a par ailleurs insisté sur le fait que la politique de bon voisinage est menacée par une campagne de diabolisation de la RD-Congo menée par Kigali, avant de démontrer que la politique de victimisation mise en place par le Rwanda est le soubassement de son argumentaire à l’international pour s’attirer des alliés et justifier son économie caractérisée par les pillages des ressources naturelles et minières de la RD-Congo.
Pour faire face au silence absolu et indifférence totale, cette ignorance ou complicité de la communauté dite internationale, le gouvernement RD-congolais s’est décidé de publier en deux volumes le Livre blanc reprenant les différents massacres et crimes commis sur son sol depuis 1996 jusqu’à ce jour et s’est déployé en même temps dans plusieurs fronts pour dénoncer le génocide oublié en RD-Congo, à savoir: le front diplomatique, militaire, judiciaire, médiatique et économique.
