Les incidents malheureux survenus mardi dernier à l’Assemblée nationale lors de l’investiture du gouvernement Suminwa a choqué plus d’un RD-Congolais. C’est le cas de Me Matadi Wamba qui a condamné publiquement, sur les antennes de «Top Congo», le 2ème vice-président de la Chambre basse du Parlement, Christophe Mboso, pour avoir instrumentalisé les jeunes de son parti politique CRD de s’en prendre au speaker de cette institution législative.
A l’entendre, le manque de sincérité s’observe clairement dans le chef de certains membres du bureau de l’Assemblée nationale. «Quand lui était là hier, pouvait-il permettre de telles histoires d’entrer après le président de la Chambre basse? Non!», a-t-il dénoncé dans un ton ferme. L’ancien bâtonnier national a clairement expliqué que l’entrée tardive du 2ème vice-président dans l’hémicycle était l’occasion pour lui de chercher l’ovation des militants de son parti. Une pratique, selon le bâtonnier, qui n’honore pas la République encore moins la démocratie que le pays a choisie depuis son accession à l’indépendance le 30 juin 1960.
«Ces genres de pratique de chanter pour les gens ne font pas avancer le pays. Vous étiez à ce poste hier, aujourd’hui c’est quelqu’un d’autre, il faut le reconnaître et lui donner la chance de travailler», a indiqué Me Matadi Wamba qui, en sa qualité de doyen des notables de la province du Kwango, a présenté ses excuses au président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi pour tout ce qui a déshonoré l’hémicycle du Palais du peuple.