Après les rejets par la justice des demandes de mise en liberté provisoire de son président national, Vital Kamerhe, détenu à Makala, l’Union pour la nation congolaise -UNC- se tourne vers Dieu pour implorer sa miséricorde afin que justice soit faite. C’est le sens d’une séance de prière organisée jeudi 20 août à l’esplanade du boulevard triomphal de Kinshasa.
Des milliers de militants et cadres du parti ont pris part à cette cérémonie visant l’obtention de la libération du «pacificateur». Parmi les intercesseurs du jour, on pouvait compter Hamida Shatur, épouse de Vital Kamerge, sa mère biologique ainsi que les enfants du couple Kamerhe.
À en croire Aimé Boji Sangare, secrétaire général de l’UNC, il était tout à fait normal de se «tourner vers Dieu Tout Puissant pour demander sa miséricorde et lui rendre grâce parce que, jusque-là, Vital Kamerhe est en bonne santé». Et d’ajouter: «la prison n’est pas un endroit facile à vivre. Nous sommes là pour implorer la miséricorde divine afin que justice soit faite. En tant que croyants, nous croyons à la justice divine».
Autre raison évoquée par Aimé Boji, l’acte posé humblement reflète la foi en Dieu. Par cette démarche, l’UNC a voulu implorer la sagesse divine en faveur de ceux qui ont la charge de dire le droit en RD-Congo. «Nous avons la ferme conviction que notre président est innocent et nous croyons fermement qu’il sera libéré. La prison est une étape importante. Nous le faisons chaque jour mais aujourd’hui, il était question de rassembler tout le monde dans cette séance de prière œcuménique», a précisé le secrétaire général de l’UNC.
On se rappellera que le Directeur de cabinet du Président de la République, Vital Kamerhe, a été condamné à vingt ans de travaux forcés pour détournement des deniers publics. Il lui est aussi interdit d’accéder à tout mandat public, pendant les dix années qui suivront la fin de sa peine. Ses avocats ont interjeté appel et le procès a déjà été renvoyé à deux reprises.
José BABIA