Réunis mardi 03 décembre pour examiner la situation causée par les partis politiques qualifiés des fauteurs en eaux troubles au sein de leur regroupement politique Action des alliés pour la convention -AA/C-, les députés nationaux, les sénateurs et mandataires dudit regroupement ont rendu publique une déclaration politique choc au contenu coercitif. Dans cette déclaration lue par le député Léonard Mota Ngaliema, élu de la circonscription électorale de la Tshangu, les parlementaires membres de l’AA/C ont réitéré leur soutien et solidarité au bureau politique dirigé par le président statutaire de leur regroupement en la personne de Théodore Kazadi, conformément à l’article 22 de l’acte constitutif de l’AA/C.
«Nous prenons acte ce jour de leur auto exclusion et leur faisons savoir que faute de ne s’être pas conformé à la loi et aux dispositions de l’acte constitutif, ils se verront être poursuivis judiciairement conformément à la loi», a expliqué le député Léonard Mota Ngaliema qui lisait la déclaration. En effet, cette réaction cinglante est pratiquement la réponse que les parlementaires du regroupement politique AA/C ont réservé à quelques partis politiques membres dudit regroupement n’ayant aucun élu, qui ont tenu à éjecter le président statutaire de leur regroupement, le député national Théodore Kazadi.
Sans poids politique en termes des députés, ces quelques formations politiques membres de l’AA/C ont voulu jouer au feu alors qu’un regroupement politique n’a de la valeur que lors qu’il compte des élus nationaux en son sein.
Outre la déclaration politique, une décision du regroupement annonçant l’exclusion définitive de tous ces partis qualifiés des fauteurs en eaux troubles. Désormais, les 9 formations politiques, à savoir: AUC, PCCD, APKA, DFC, ACSCO, UNPI, ACCOR, FUC et NDR ne peuvent plus engager le regroupement AA/C. ci-dessous, la déclaration politique et la décision du regroupement politique AA/C.
