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RDC : Le CLC appelle à un dialogue sur la révision constitutionnelle

Le Comité laïc de coordination -CLC- a, dans leur récente déclaration, appelé à un dialogue des forces politiques et sociales en tenant compte des paramètres du moment, avant d’envisager une révision ou un changement de Constitution. «Le Comité laïc de coordination en appelle, une fois de plus, à un dialogue des forces politiques et sociales avec des objectifs clairement définis, en tenant compte des paramètres du moment et de la nécessité d’une pédagogie conséquente, le pays n’étant pas condamné à la léthargie», a-t-on lu dans ce communiqué signé par le Professeur Isidore Ndaywel, Justin Okana et Franklin Mbokolo.

Et cette organisation proche de l’Eglise catholique romaine en RD-Congo de poursuivre: «il n’est pas tard de planifier notre devenir avec courage et détermination loin des agendas cachés et d’une rhétorique vaine tissée des procès d’intention. Notre société n’est pas condamnée à la léthargie. La volonté commune d’améliorer la gouvernance pour créer un Congo fort, digne et prospère ne peut faire l’économie en préalable d’une concertation sincère et de bonne foi. La mise en place d’une nouvelle Constitution ou la révision de celle qui existe, l’une ou l’autre démarche ne pourrait être que son émanation».

Par ailleurs, le CLC a estimé que le débat du moment sur la Constitution en RD-Congo est un appel à une concertation préalable des forces politiques et sociales. «Le débat du moment sur la Constitution est un appel à une concertation préalable des forces politiques et sociales. Le CLC considère, à la suite de la déclaration des pères évêques et de l’état actuel de l’opinion, qu’il est effectivement inopportun, dans les circonstances actuelles, d’amorcer un débat public sur la révision de la Constitution ou sur la production nouvelle. L’ouverture d’un front constitutionnel, en plus des fronts militaire, humanitaire et social, alors que les blessures électorales ne sont pas totalement cicatrisées, ne pourrait que conduire à une fragilisation dangereuse de la société et de l’ensemble des structures de l’État», ont-ils conclu.

Hénoc AKANO

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