Le gouvernement RD-congolais et la firme Schoolap pactisent. Les deux parties sont tombés d’accord, le 16 août à Kinshasa, sur un partenariat en vue de numériser l’enseignement. L’objectif poursuivi est de doter les établissements d’enseignement -EPST et ESU- d’équipements VSAT en vue d’accélérer leur inclusion numérique. A terme, le gouvernement entend interconnecter tous les établissements éducatifs et les numériser.
Ce partenariat entre dans le cadre du Système d’interconnexion des entités éducatives -Projet SINTED- qui vise également la diffusion des contenus éducatifs et la numérisation des titres scolaires et académiques afin d’uniformiser la gestion administrative des institutions d’enseignement et de faciliter les inscriptions.
Le contrat entre le gouvernement et Schoolap est un des bénéfices du Registre des appareils mobiles -RAM-, tenu par l’Agence de régulation des postes et des télécommunications. Le choix porté sur Schoolapp, une société 100% RD-congolais, se veut une soutien à la promotion de l’entrepreneuriat local, à travers le slogan «Consommons congolais». Depuis quelques années, Schoolap fait ses preuves dans l’écosystème du numérique. A ce jour, elle a déjà déployé plus de 500 kits VSAT dans 14 provinces dont 300 dans les universités et 200 dans les écoles de l’EPST. Parmi les équipements qui seront déployés dans les écoles et universités, figurent notamment les tablettes «Okapi», une marque appartenant à un professeur d’origine RD-congolais.
Grâce à ce contrat, les Universités RD-congolaises pourront désormais tenir un registre numérique de leurs dossiers administratifs. Les étudiants pourront également faire leur suivi académique en ligne et obtenir directement leurs titres académiques numérisés. Pour l’EPST, l’accord Gouvernement-Schoolap permettra de numériser le parcours scolaires des finalistes. Désormais, il sera également possible pour les finalistes du secondaire de télécharger directement leurs diplômes en version électronique après publication des résultats de l’Examen d’État.
Pour l’ARPTC, c’est donc plusieurs coups faits d’une seule pierre. Les bénéfices du RAM ont servi à financer un projet à portée visible, touchant plusieurs secteurs : le numérique, l’éducation et l’entrepreneuriat local des jeunes.
Ya KAKESA