C’est parti avec les gros travaux du projet de construction et d’aménagement de la route nationale n°1 dans son tronçon compris entre les villes de Mbuji-Mayi et Kananga. Le go a été donné, lundi 20 février, par le vice-gouverneur de la province du Kasaï Oriental, Julie Kalenga. Ces travaux exécutés par l’entreprise égyptienne SAMCRETE sur cet axe long de 188 kilomètres s’inscrivent dans le cadre du programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités. En présence de l’autorité provinciale, l’un des engins de l’entreprise égyptienne, en l’occurrence une pelle excavatrice, a déchiré la terre aux environs du célèbre «Rond-point Petro Mbu» en guise de démarrage des travaux, sous les applaudissements des habitants de la ville de Mbuji-Mayi.
Au nom de la province du Kasaï Oriental, le vice-gouverneur Julie Kalenga a remercié le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi et le Fonds de promotion de l’industrie -FPI- pour cette intervention tant attendue par la population. Car, a-t-elle poursuivi, l’objectif de cette construction étant de désenclaver et de permettre la fluidité du transport entre la ville de Mbuji-Mayi et plusieurs points de consommation provinciaux et nationaux.
«Le Président de la République vient de tenir sa parole aujourd’hui. Nous constatons que, grâce au FPI, les engins sont sur cette route pour le début effectif des travaux. Nous lui disons grandement merci et nous profitons de cette occasion pour demander aux entreprises chargées d’exécuter les travaux de mieux faire leur travail pour que l’on constate les changements attendus par notre peuple. Il s’agit de la nationale numéro 1. Elle mène jusqu’à Kinshasa en passant par Kananga. Donc, si elle est totalement construite, nous vivrons les changements sur tous les plans, car les vivres pourront être acheminés sans difficulté, et nous pourrons facilement nous déplacer», a fait savoir le vice-gouverneur du Kasaï Oriental.
De son côté, François Mpuila, l’un des cadres de cet établissement public qui a reçu le mandat du Directeur général du FPI pour suivre l’évolution de ce projet au quotidien, a rassuré la population Est-Kasaienne de la détermination du FPI de mener ce projet jusqu’à bon port. «Nous avons connu des difficultés parce que nous sommes dans un espace enclavé. Nous avons pris du temps avant de commencer à faire venir les équipements que vous avez vu, et il y a d’autres équipements qui sont à la base vie de SAMCRETE. Et il y a un instrument important qui nous bloquait, c’était les géotextiles -des tissus en polymères naturels ou synthétiques ou encore des plans perméables utilisés en contact avec un sol et/ou d’autres matériaux pour des applications géotechniques notamment pour la prévention des risques naturels, résilience des écosystèmes. Cette acquisition nous permet maintenant de commencer les travaux dans les normes telles que cela a été fait dans l’étude de faisabilité», a-t-il expliqué.
Et de poursuivre: «le Président de la République a appuyé ce projet en demandant au FPI et à la SNCC de travailler ensemble pour que nous puissions recevoir les équipements à temps. Et de ce côté-là, il n’y a plus de problème. Et là, l’autorité provinciale vient de donner le ton. Il y a eu le retard certes, mais aujourd’hui regardons de l’avant. Nous allons avancer avec les travaux à partir du moment où madame le vice-gouverneur vient de donner le ton».
Sur le plan opérationnel, l’entreprise SAMCRETE a rassuré que les travaux ont commencé d’un côté pour permettre la fluidité de la circulation, et qu’il sera fait de même pour l’autre côté, après le premier lot. A en croire cette firme égyptienne, la route sera construite dans le strict respect des normes requises pour une infrastructure routière moderne.
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