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RDC : Chez le premier vice-président de la CENI, Oulimata Sarr plaide pour l’inclusion de la parité dans la loi électorale

La directrice régionale de l’Afrique de l’Ouest et du Centre à l’ONU/Femmes, Oulimata Sarr, poursuit son séjour à Kinshasa où elle est en train de prendre langue avec les autorités compétentes pour plaider la cause de la femme RD-congolaise notamment sa participation active aux prochains scrutins. C’est ainsi qu’elle a échangé, le mercredi 30 mars, avec le 1er vice-président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, Bienvenu Ilanga Lembow, accompagné du rapporteur, Patricia Nseya Mulela, de questeur adjoint, Sylvie Birembano Balume, ainsi que de Joséphine Ngalula Kabeya, membre de l’assemblée plénière de la Centrale électorale.

Au vu des enjeux à atteindre, Adama Moussa, représentant résident de l’ONU/Femmes en RD-Congo, Clémentine Sangana, experte Genre, et Catherine Odimba, chargée de programmes au sein de cette agence onusienne, ont également pris part à ces échanges. «Nous sommes venues à la CENI pour présenter notre agenda. L’ONU/Femmes est une agence des Nations unies et nous savons qu’il y a des élections prochaines en 2023. Ce qui justifie la rencontre que nous avons eue avec la CENI qui joue un rôle extrêmement important de conseiller aussi bien du gouvernement que de l’Assemblée nationale», a déclaré Oulimata Sarr, soulignant que «le défi que nous essayons de relever ensemble c’est celui de la représentativité. La RD-Congo a une Constitution qui, en son article 14, consacre la parité pour des postes électifs. Et avec les prochaines consultations électorales, nous souhaiterions que cette parité soit réellement respectée».

Puis: «A ce propos, nous avons eu une discussion enrichissante avec une oreille attentive. La CENI nous a confirmés que son secrétariat exécutif national est paritaire et qu’elle a une politique Genre. Cette dynamique de diversité d’inclusion en vue de promouvoir le rôle des femmes ne serait qu’à l’intérieur de l’institution est bien une preuve patente de cette adhésion».

L’émissaire de l’ONU/Femmes s’est réjouie de ce qui se fait déjà au sein de la Centrale électorale pour avoir déjà montré la voie. «Aujourd’hui, en tant qu’alliée, nous avons aussi reçu des conseils en retour. Je pense que les femmes pourront déployer tous leurs plaidoyers et toute leur influence pour que la relecture de la loi électorale inclue la parité et au moins un quota contraignant pour qu’elles soient réellement représentées», a-t-elle déclaré. Créé en juillet 2010, ONU/Femmes a comme principal rôle d’appuyer des organes intergouvernementaux dans l’élaboration des politiques, des règles et des normes mondiales.

Octave MUKENDI

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