Apparemment, l’heure de cessation des troubles a sonné en RD-Congo. Après l’engagement des chefs coutumiers Yaka et Teke en conflits fratricides, pris devant Président de la République et le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, pour faire cesser les troubles dans le Plateau des Bateke, c’est le tour de la province de l’Ituri de vivre ces genres des décisions. En fait, cinq groupes armés locaux opérant en Ituri ont signé, vendredi 19 avril 2024, devant le vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba, un acte d’engagement volontaire de cessation immédiate des hostilités.
«Il s’est agi de la CODECO, Auto-défense des communautés victimes de l’Ituri, du FRPI, MAPI et FPIC qui ont promis au gouvernement de la République, à travers le VPM en charge de la Défense nationale, de mettre fin aux troubles et guerres qui plongent la province de l’Ituri dans une insécurité criante. En réalité, cette signature d’engagement est un pas franchi dans le processus de pacification de la province de l’Ituri», soutient la Société civile de cette province située dans le Nord-Est du pays.
Accompagné du chef d’Etat-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo -FARDC- en charge des opérations et renseignements, le lieutenant-général Jacques Chaligonza, le VPM Jean-Pierre Bemba a également profité de cette occasion pour transmettre les instructions sécuritaires du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi pour la restauration d’une paix durable en Ituri.
Le porte-parole de l’armée dans la province de l’Ituri a fait savoir que le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et le chef d’Etat-major général des FARDC en charge des opérations et renseignements vont échanger tour à tour avec le gouverneur militaire de l’Ituri ainsi que les différentes couches de la population, dont les représentants des groupes armés sont présents à Bunia.
Ce processus de pacification a commencé à Kinshasa où les chefs coutumiers Yaka et Teke ont signé devant le Président de la République un engagement de cessation des hostilités dans la partie Ouest de la République, à savoir: le Maï-Ndombe et le Kwango où les jeunes inciviques communément appelés «Mobondo» tuent et plongent la région dans une insécurité sans précédent. Peut-on avouer que l’heure de la pacification du pays a sonné? Seuls les jours à venir pourront nous fixer.