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RD : La jeunesse kabiliste en croisade pour son leader

C’est une croisade pro-kabilisme qui a été menée le samedi 14 mars dernier. A l’orchestration, l’ASBL Jeunesse Kabiliste. La salle Maisha Park, dans la commune de la Gombe, a abrité la session de leçons publiques axée sur le thème: «Le Kabilisme: idéologie et vision pour l’émergence de la RD-Congo». A la faveur de cette session catéchétique sur le kabilisme, sept intervenants se sont succédés sur la tribune pour des exposés portant sur divers sous-thèmes. Au nombre de ces intervenants, le Dr. Félix Momat Kitenge, vice-ministre du Budget. Le sujet de son intervention: «Le Front commun pour le Congo: esquisse de la pensée politique de Joseph Kabila». Il a introduit son exposé par le contexte d’avènement au pouvoir du Président Kabila qui, en 2001, alors âgé de 29 ans, s’est vu confier la lourde charge de diriger la RD-Congo, en proie aux guerres, à la suite de l’assassinat de son père Laurent-Désiré Kabila. «Il succède à un Président dont l’idéologie était de donner le Congo aux Congolais. Une option suicidaire dans les rapports de force avec l’Occident», a introduit le Dr. Félix Momat, rappelant qu’à l’époque «personne ne lui donnait les chances de régner, sinon de survivre politiquement». Prenant cette opinion à contre-pied, Joseph Kabila usant «d’audace et de ténacité», a tendu la main à «ses adversaires politiques pour préserver l’unité du pays, rassembler les Congolais et défendre la souveraineté». Résultat: «malgré le contexte d’adversité et les enjeux de l’époque, il réussit à maintenir le cap souvent en mettant son pouvoir en danger». Qualifiant Joseph Kabila de tenace, le Dr. Félix Momat a démontré noir sur blanc comment le père de l’alternance made in DRC a su maintenir sa volonté de «construire une grande démocratie au cœur de l’Afrique et de travailler sans relâche pour la réconciliation et le rassemblement des Congolais» en dépit de la «méfiance» ayant caractérisé les seigneurs de guerre qui se sont emparés d’une bonne partie du territoire national dans le temps. Le vice-ministre du Budget a aussi démontré comment JKK est «profondément démocrate» en évoquant deux faits: «Il n’a gouverné que par des alliances: 1+4, MP-PALU-UDEMO, Gouvernement issu des Concertations nationales, celui issu du dialogue de l’Union africaine et celui issu des accords de la CENCO et, enfin, les accords de la coalition -avec CACH- alors que le FCC pouvait gouverner seul en cohabitation». Tel est le premier fait relevé par le Dr. Momat avant d’évoquer avec force: «Il est prêt à faire des concessions, à multiplier des rencontres de négociations pour la paix, l’unité du pays et la réconciliation des Congolais». Puis: «Il a organisé trois cycles électoraux dont les deux derniers financés totalement par la RD-Congo, assurant ainsi notre souveraineté électorale». A en croire le Dr. Momat, le souci d’unir les fils et filles de la RD-Congo a conduit le Président Joseph Kabila à monter le Front commun pour le Congo. Cette structure, majoritaire au Parlement, en plus d’être une plateforme politique, incarne aussi «une vision économique et une volonté de reconstruction du pays». Dans cette vision, Joseph Kabila a réussi, selon le Dr. Momat, à «privilégier des solutions internes, sortant des sentiers battus de la dépendance envers l’Occident, conclure le contrat sino-congolais pour les grands travaux de reconstruction du pays». Un de ses grands mérites remonte en 2012 lorsqu’il n’a pas été possible de signer un accord avec le FMI. «JKK n’a pas hésité à élaborer un programme propre qui s’est révélé être un grand succès -Taux d’inflation le plus bas depuis1960, taux de croissance à 2 chiffres…-», a-t-il signifié, non sans marteler que «le FCC c’est aussi et surtout privilégier les intérêts de la Nation». Il en veut pour preuve le Code minier de 2018. «Face à une exploitation défavorable pour la RD-Congo des ressources minières congolaises, le Président JKK n’a pas hésité à élaborer et imposé le Code minier malgré l’hostilité des grandes compagnies minières. La spécificité de ce Code minier c’est d’augmenter le revenu pour la RD-Congo», a expliqué le Dr. Momat, non sans saluer «la relance de la Gécamines pourtant déclarée en faillite par la Banque mondiale qui demandait sa liquidation pure et simple». Formel, Momat a tranché que le FCC est l’expression de la pensée de Joseph Kabila Kabange, résumée en ces idées forces: souveraineté -politique, économique et financière-, rassemblement et réconciliation des RD-Congolais, démocratie. Outre l’exposé du Dr. Momat, d’autres présentations ont été assurées par d’éminents kabilistes notamment Néné Nkulu, ministre d’Etat en charge de l’Emploi, travail et prévoyance sociale, Julien Paluku, ministre de l’Industrie, le Professeur Adolphe Lumanu, ancien ministre de la Défense. Papy Pungu et Valery Mukasa, respectivement vice-ministre des Ressources hydrauliques et électricité puis de la Coopération internationale et régionale, ont aussi prêché lors de cette croisade, en plus de Suzy Badjoko, vice-présidente de l’ANADEC. «Prise de conscience de la jeunesse kabiliste et intériorisation de l’idéologie et de la vision du Kabilisme». Telle est la grande leçon à retenir de cette session à laquelle près de 2.000 jeunes ont pris part sous la modération du Professeur Eddy Thambwe. Cette prise de conscience se dirige dans le sens de l’engagement politique de la jeunesse kabiliste afin de bâtir, dans la paix et l’unité, un Congo fort, prospère, moderne et indépendant.

Laurent OMBA

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