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RDC: Voici les priorités de la session de mars à l’Assemblée nationale

L’Assemblée nationale est depuis le 16 mars 2020 en session ordinaire. Dans son discours d’ouverture de ladite session, la présidente de la Chambre basse du Parlement, Jeanine Mabunda, a fixé les priorités des travaux de la session. En luminaire, elle a fait savoir que l’Assemblée nationale fera de la lutte contre la corruption son agir politique en vue d’incarner et promouvoir la bonne gouvernance en RD-Congo. «Ainsi, notre Chambre examinera, parmi ses priorités la proposition de loi organique portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence nationale de lutte contre la corruption», a souligné la speaker de la Chambre basse du Parlement RD-congolais. En priorisant l’examen de ce texte, l’Assemblée nationale vise le renforcement des dispositifs répressifs et la mise en place d’un cadre institutionnel en amont destiné à prévenir et à lutter contre la corruption et les infractions connexes. Pour la présidente de l’Assemblée nationale, la corruption sape la démocratie et l’Etat de droit, entraine des violations des droits de l’homme, fausse le jeu des marchés publics. «La corruption prive le Congolais ‘’du bas’’ de la démocratie économique au profit d’un club de puissants tandis qu’elle handicape profondément le développement de notre pays», a martelé la speaker de la Chambre basse du Parlement RD-congolais. Sur la liste des priorités, Mabunda a aussi classé la proposition de loi modifiant et complétant le Code pénal. Dans le même registre s’ajoutent le texte de loi sur la promotion et la protection des droits des personnes vivant avec handicap et le texte sur le climat des affaires. Jeanine Mabunda a également mis son curseur sur le contrôle parlementaire. «Au cours de cette session, les députés nationaux vont continuer sans atermoiement à assumer cette prérogative, en faisant un usage responsable des moyens d’information et des contrôles prévus par la Constitution et notre Règlement intérieur», a annoncé Jeanine Mabunda. Et de préciser: «ce contrôle ne peut être interprété comme un harcèlement politique ou de ciblage partisans ou personnalisés. Au contraire, il apparaît comme la preuve du devoir de rendre compte de sa gestion». L’économie a connu une place de choix dans le discours inaugural de la session de mars 2020 à l’Assemblée nationale. «La situation économique de notre pays au regard du contexte économique international exige un suivi assidu et responsable de l’exécution de loi des finances de l’exercice 2020. C’est pourquoi j’invite notre commission Ecofin à systématiser son calendrier pour user pleinement des prérogatives que lui confère l’article 210 de notre Règlement intérieur. Concrètement, les membres de cette commission doivent assumer trimestriellement un suivi strict de l’exécution de la loi de finances de l’année», a encore martelé Jeanine Mabunda. La session de mars sera ainsi riche en contrôle parlementaire au regard de la place qu’occupe la lutte contre la corruption à l’Assemblée nationale. Ci-dessous, l’allocution de la speakerine de l’Assemblée nationale.

Dorian KISIMBA

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