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Déjà une entorse au ministère du Plan malgré les mesures conservatoires relatives aux affaires courantes

Pour encadrer l’intérim des membres du gouvernement démissionnaire, lesquels sont appelés à expédier les affaires courantes avant la sortie du nouveau gouvernement de la République, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a récemment édicté un plan audacieux visant à remettre l’ordre financier sur les rails. Ces mesures draconiennes, annoncées peu de temps après l’autorisation donnée aux anciens membres du gouvernement démissionnaire, sont destinées à rationaliser les dépenses publiques et à instaurer une gestion responsable des ressources de l’État.

Sous le coup de ces mesures, les recrutements, nominations, promotions et mouvements de personnel à tous les niveaux sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Cette décision vise à maîtriser les dépenses liées aux effectifs et à mettre un frein à toute modification de la structure administrative du pays. Dans le même ordre, toutes les dépenses publiques, à l’exception des charges liées au personnel, sont gelées. Les différentes entités gouvernementales sont ainsi contraintes de restreindre leurs dépenses et de se concentrer exclusivement sur les besoins essentiels de la République. Malheureusement, la ministre d’Etat en charge du Plan, Judith Suminwa, qui, jusqu’alors, faisait belle figure au gouvernement, vient de se salir à la dernière minute en signant des Arrêtés antidatés provoquant un mouvement du personnel au SENAREC, à l’OCDD et au Volontariat des structures du ministère du Plan.

Son geste qui consiste à se soustraire de la mesure du nouvel ordre financier, consiste à échapper aux mesures énoncées par le Directeur de Cabinet du Président de la République au sujet de l’expédition des affaires courantes par les membres du gouvernement. Ainsi, la ministre du Plan a signé, pour la plupart, les arrêtés du mois de décembre 2023. Mais les notifications aux concernés par le Secrétariat général ont été délivrées le 20 février 2024. D’autres concernés attendent encore leurs notifications, jusqu’à ce jour. Mais la question qui se pose est de savoir pourquoi antidater?

Certainement parce que le temps était déjà dépassé pour prendre de tels arrêtés et la ministre d’Etat Suminwa, poussée par son véreux Directeur de Cabinet, Marcel Mukanya, et le coordonnateur de l’OCDD, Modeste Nyembo Kakanda, a profité de la période trouble pour prendre ces actes. Pendant ce temps, on refuse malheureusement aux responsables des structures d’afficher les nouveaux arrêtés aux valves. Où veut-on en venir avec cette procédure? A la triche, bien entendu et pourquoi pas faire tomber dans leur piège la ministre d’État en charge du Plan. Les observateurs disent non à la ministre d’Etat et lui recommandent de vite abandonner cette procédure qui risque de salir sa personnalité politique et l’empêcher de progresser à l’avenir.

Claudy

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