
Kinshasa, capitale de la RD-Congo, abrite depuis le lundi 03 octobre 2022 au Palais du peuple, les travaux préparatoires de la Cop27, qui aura lieu à Charm El-Cheikh, en novembre prochain, en Egypte. 64 ministres en charge de l’Environnement et des centaines d’autres délégués, venus des quatre coins du monde, se réunissent à Kinshasa pour préparer cette grande rencontre sur la lutte contre le changement climatique.
Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, qui a ouvert ces travaux, au nom du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a fait savoir, lors de l’ouverture des travaux, lundi 03 octobre, que c’est un honneur pour la RD-Congo d’abriter les travaux préparatoires de la 27ème Conférence des parties à la Convention-cadre de suivi sur le changement climatique, du 03 au 05 octobre 2022.
«Ces assises se tiennent sous le haut patronage du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a fait du changement climatique une des grandes priorités de son action à la tête de notre pays», a-t-il souligné, remerciant particulièrement la République arabe d’Égypte, ses dirigeants et son peuple, pour avoir accepté que ce Pré-Cop27 se tienne en RD-Congo. Par ailleurs, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a déclaré que, dorénavant, la RD-Congo se présente comme «pays solution», paraphrasant le Chef de l’État Tshisekedi, car elle offre déjà et continuera à le faire ses potentialités en faveur de toute l’humanité en termes de lutte contre le changement climatique.
Dans son allocution, la vice-Première ministre en charge de l’Environnement et le développement durable, Ève Bazaiba Masudi, a, pour sa part, indiqué que la cérémonie du démarrage des travaux de la Pré-Cop 27 est d’une portée historique pour la RD-Congo face à la crise climatique. «Elle marque et consolide son grand retour à la table des négociations internationales sur les questions relatives à la lutte contre le changement climatique; un retour qui traduit la vision climatique du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo», a-t-elle signifié.
Et de s’interroger: «plusieurs pays africains ont du mal à opérer un choix entre la survie de leurs populations et le contrôle des émissions de gaz à effet de serre… Exploiter nos ressources et nourrir nos enfants ou les contempler et les laisser mourir de faim?». La VPM Eve Bazaiba a également les participants à songer aux gardiens des forêts, car en tant que tels ils ont droit à une rémunération. «Que le monde arrête les discussions et se mette au travail, car la planète brûle et nous brûlerons si nous continuons de discuter», a-t-elle suggéré.
Au cours de la cérémonie, la VPM Eve Bazaiba a remercié toutes les délégations ayant répondu positivement à l’invitation de la République arabe d’Égypte et de la RD-Congo pour prendre part aux travaux préparatoires de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique. Durant la cérémonie, Amina Mohamed, secrétaire général-adjointe des Nations unies en charge de la Convention-cadre de la Cop-27 et Sameh Shoukry, ministre égyptien des Affaires étrangères, désigné président de la Cop-27, sont également montés à la tribune des assises de Kinshasa pour démontrer la nécessité et l’urgence d’une mobilisation planétaire pour la lutte contre le changement climatique.
Au cours de ses travaux qui se clôturent mercredi 5 octobre, les participants aux assises de Kinshasa discutent pour essayer de parvenir à un consensus autour de diverses questions, notamment celles relatives aux financements, à l’attention et aux questions cruciales pour de nombreux pays insulaires en développement en pertes et préjudices. Par ailleurs, des dizaines d’enfants appartenant aux différentes nationalités se sont également exprimés à travers des chansons et le discours lu par leur représentant en vue exprimer le danger que constitue le changement climatique sur leur avenir.