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RDC : Les organisations de la Société civile œuvrant dans le secteur électoral édifiées sur le processus électoral

La troisième journée porte-ouverte au siège de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, le jeudi 27 avril 2023, a accueilli les organisations de la Société civile œuvrant dans le domaine des élections. A cette occasion, Adine Omokoko, membre de la plénière, a, dans son mot de bienvenue aux participants à cette activité qui vise à garantir la transparence et la crédibilité, fixé les uns et les autres sur l’objectif poursuivi par la Centrale électorale en organisant ces open days. Elle a loué la collaboration qui a toujours existé entre la Société civile et la CENI.

Pour sa part, Didi Manara Linga, 2ème vice-président de la Centrale électorale, a attiré l’attention de la Société civile sur le fait que la CENI respecte scrupuleusement le calendrier électoral et toutes ses étapes. Il leur a rappelé que, dans 58 jours, la CENI demandera aux partis et regroupements politiques d’amener leurs listes des candidatures. Comme pour dire que le processus électoral est irréversible à ce stade, le point de non-retour étant déjà atteint et largement dépassé. «Même la CENI, elle-même, ne peut plus annuler ou reporter les élections à ce stade», a-t-il déclaré.

Quant au Secrétaire exécutif national, Thotho Mabiku, il a fait savoir que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs étant déjà clôturée dans toutes les trois aires opérationnelles, la CENI procède à un audit interne avant celui qui sera externe. «Comme la CENI n’a rien à cacher, c’est ainsi qu’elle invite toutes les parties prenantes au processus à venir voir comment elle traite les données des électeurs particulièrement les doublons, les mineurs et les photos des photos qui n’ont pas leur place dans un fichier électoral consolidé et fiable», a-t-il signifié.

Puis la projection d’une courte vidéo décrivant les différentes étapes du nettoyage du fichier électoral a été faite.

Pour Jérôme Bonso, expert électoral issu de la Société civile, la CENI doit faire attention sur la question de l’audit externe, parce qu’il s’agit des données de la population, donc de la souveraineté du pays, on ne peut pas permettre à n’importe quel organisme de les manipuler. Surtout au regard du contexte actuel de la RD-Congo et les organismes chargés souvent de cet audit.

«Faut-il toujours recourir à un audit extérieur ou pas?», s’est-il interrogé.

Carlos Mupili a, pour sa part, soulevé la problématique de l’utilisation du dispositif électronique de vote -DEV- et la digitalisation du processus. A toutes ces préoccupations, Didi Manara et le SEN ont fourni des réponses précises. Et ce, avant la visite guidée au Centre national de traitement -CNT- où plusieurs questions ont été encore posées sur la manière dont les données sont traitées. Ces open days ouverts depuis mardi 25 avril se poursuivront jusqu’au jeudi 04 mai prochain.

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