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Omari et Ibenge sur des chaises éjectables

Le président de la fédération congolaise de football association -FECOFA-Constant Omari est poussé vers la sortie! Mercredi 29 juillet, des associations des sportifs, des journalistes voire le grand public ont marché à Kinshasa pour réclamer sa démission de la tête de la FECOFA. Selon les informations recueillies auprès des organisateurs de la marche, plusieurs litiges sont mis à charge de la deuxième personnalité de la CAF. Il lui est reproché entre autres, «l’opacité qui caractérise la gestion de fonds vous alloués tant par l’Etat RD-congolais que par les instances internationales du football, l’interprétation erronée de la fameuse notion de la non-ingérence de gouvernement prônée par la FIFA pour échapper au devoir de redevabilité vis-à-vis de l’Etat RD-congolais premier pourvoyeur de fonds». Dans leur mémo, ces marcheurs ont exigé à Omari de «restituer à la RD-Congo sa réputation de grande nation du football aussi bien sur le plan continental que mondial, redorer son blason qui a été terni».  Autre chose, ils ont aussi demandé à Omari et son comité de «mettre fin à cette série des tares instaurées dans les conditions du football de notre pays». Puis: «tenant compte de votre attitude irrespectueuse et de manque de considération à l’endroit tant du mouvement sportif dans son ensemble  que de vos collaborateurs, nous avons décidé de vous adresser ce présent mémorandum, expression de notre ras-le-bol afin que vous puissiez de vous-même démissionner». Hormis les associations des sportifs et des journalistes, des jeunes réunis au sein du Rassemblement pour l’orientation de nouveaux jeunes majeurs -RONJEMAC- ainsi que des collectifs d’activistes ont appelé à leur tour à la démission de Constant Omari et de ses collaborateurs dans une correspondance daté du samedi 29 juillet, adressé  au gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.         

Quand Bakambu  tacle le chef de la Fédération

Dans ses dires concernant l’avenir de la FECOFA,  l’international RD-congolais Cédric Bakambu manie le chaud et le froid, entre regret et justification: «Lorsqu’un joueur est mauvais, on le remplace. Je pense qu’il devrait en être de même à tous les niveaux, que ce soit pour les entraîneurs ou pour les responsables de la Fédération», s’est-il exclamé. Concernant le problème d’Ibenge face à  la Fédération, il  en remet une couche «Florent Ibenge n’a pas été aidé, dans le sens où il n’a pas forcément été mis dans les meilleures conditions. Je lui ai demandé pourquoi il ne venait pas nous voir jouer dans nos clubs respectifs. Il m’a répondu qu’il n’avait pas le temps, et que ce n’était pas lui qui décidait, mais les instances», a-t-il fait savoir. Et de poursuivre: «Normalement, cela ne devrait pas être à moi de démarcher les binationaux pour qu’ils rejoignent la sélection comme je l’ai fait avec Arthur Masuaku, Gaël Kakuta, Giannelli Imbula ou même Steven Nzonzi. Au niveau de la Fédération, il faut vraiment que des mesures soient prises pour qu’on puisse avancer tous ensembles».

Makelele l’homme idéal ?     

Alors que Florent Ibenge traverse une passe difficile sur le banc de la sélection nationale RD-congolaise, l’ancien international français Claude Makelele draguerait les autorités RD-congolaise avec comme argument son expérience européenne.  «Je ne vais pas le cacher ! Que me faire entraîner par Claude Makélélé serait un honneur, mais. J’attends simplement la suite», a déclaré Cédric Bakambu.  Puis: «Tout ce que je sais, c’est qu’il a été un très grand joueur, qu’il connaît le football mieux que nous tous. Son expérience lui donne suffisamment de crédibilité pour postuler de telles responsabilités». Mais Claude Makelele est-il vraiment l’entraineur dont a besoin la sélection nationale ? Alors que Florent Ibenge semblait faire l’unanimité lors de sa prise des fonctions à la tête de la sélection nationale RD-congolaise, les récentes contreperformances aux éliminatoires du Mondial Russie 2018 et à la CAN Egypte 2019 auraient amené le doute dans l’esprit des décideurs RD-congolais. D’après les informations en notre possession, il se poserait des questions du côté de la présidence sur la survie du coach androïde à la tête du staff technique des Léopards et aussi celle de FECOFA. «Lorsqu’il a été nommé, l’équipe était au plus bas et il l’a menée à la troisième place de la CAN en 2015, puis en quarts en 2017. Mais Aujourd’hui, la sélection ne progresse plus. Je pense que nous devons renouveler le staff », a souhaité le sérial buteur des Léopards qui a du se délecter du nouveau récital du parcours d’ibenge. Après l’appelle du capitaine Youssouf  Mulumbu  sur l’intégration de shabani Nonda et Ilunga Herita dans le staff technique de l’équipe natioanle, c’est le tour de Bakagoal de se prononcer. «Le football de haut niveau réclame de l’exigence à tous les niveaux, avec des remises en question à tous les postes. Et aujourd’hui, à titre personnel, je pense que Florent Ibenge n’est plus l’homme de la situation, même si je n’oublie pas qu’il a fait du très bon travail à la tête de la sélection», a-t-il concluRoddy Grâce BOSAKWA

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