Le chef de la diplomatie RD-congolaise a entamé, sur place à New-York, une série de rencontres sur la question de la sécurité à l’Est de la RD-Congo et le départ de la MONUSCO
La situation sécuritaire en RD-Congo est tellement préoccupante et explosive au point qu’elle suscite beaucoup d’attention particulière afin de maintenir la paix et la sécurité tant au niveau régional qu’international. Ne pas accorder priorité à la question sécuritaire dans l’Est de la RD-Congo équivaudrait à aller un boulevard grandement ouvert au terrorisme international. C’est pourquoi, partout où les leaders du monde se réunissent, le gouvernement RD-congolais se signale et alerte sur ce drame entretenu et nourri par les ennemis de la paix. Raison pour laquelle, la 78ème Assemblée générale des Nations unies est le moment de tous les coulisses.
A cette session qui marque une étape décisive sur la voie de la réalisation de l’agenda 2030 et de la nécessité urgente de placer les 17 Objectifs de développement durable au cœur des débats, la RD-Congo y prend activement part. Un débat général tournera autour du rétablissement de la confiance et de raviver la solidarité mondiale. A cette fin, la RD-Congo est partante. Christophe Lutundula Apala pen’Apala, vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères et Francophonie, est tout naturellement au four et au moulin. Le chef de la diplomatie RD-congolaise a entamé, sur place à New-York, une série de rencontres sur la question de la sécurité à l’Est de la RD-Congo et le départ de la MONUSCO.
C’est ainsi qu’il a rencontré tour à tour le représentant permanent de la Fédération de Russie au Conseil de sécurité des Nations unies, la présidente du Conseil de sécurité et représentante permanente des États-Unis au Conseil de sécurité qui était accompagné de la Secrétaire d’Etat aux Affaires africaines ainsi que le SGA de l’ONU en charge du Département politique opération de maintien de la paix. Des séances de travail décisives qui ont permis à Christophe Lutundula de donner la position ferme de la RD-Congo sur la question de sécurité dans l’Est du pays.
«Le blocage dans le processus du retour définitif de la paix reste le refus du cantonnement, du désarmement des troupes du M23. Il faut aujourd’hui appliquer la résolution des Nations unies de 2018 sur le retrait progressif de la MONUSCO, avant fin 2023 comme indiqué dans la lettre adressée au Secrétaire général des Nations unies par le gouvernement RD-congolais. Il faut que les deux commandements se mettent d’accord sur le plan de désengagement et le transfert des activités», a souligné le chef de la diplomatie RD-congolaise. Selon lui, le gouvernement RD-congolais va en profiter pour déposer une lettre de demande de sanction au comité de sanction.
«La RD-Congo, sous le leadership du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ne laissera jamais rien impuni», a déclaré Christophe Lutundula. Le VPM des Affaires étrangères est dans la suite du Président Tshisekedi dont le discours est très attendu ce mercredi 20 septembre à partir de 21 heures à la tribune des Nations unies.