La variole de singe fait réellement des ravages. Depuis le début l’année, 15.664 cas de personnes contaminées parmi lesquelles 548 décès ont été répertoriés en RD-Congo, cette annonce est du ministre en charge de la Santé publique, Roger Kamba, lors d’un briefing qu’ils ont co-animé, jeudi 15 août, avec son collègue de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe. Une maladie du nom de Monkeypox et identifiée comme étant une variole de singe, fait rage à travers le monde. La RD-Congo ne fait pas exception. Pour ne prendre que la ville de Kinshasa, 10 cas sont déjà repérés. Pour ce faire sa part, l’Organisation mondiale de la Santé -OMS- tenant compte du nombre de personnes qui en souffrent à travers le monde, l’a déclarée une urgence mondiale.
Lors de ce briefing, le Docteur Roger Kamba et son collègue de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, ont tenu à rassurer les RD-Congolais sur les dispositions prises en vue de stopper la propagation de cette maladie. Le patron de la Santé public a donné tous les détails concernant les signes par lesquels se manifeste cette maladie, le mode de sa contamination, la prévention contre cette variole de singe, mais aussi sa prise en charge. C’est un virus qui a été, au départ, chez les hommes vers les années 1950 et qui, aujourd’hui, se trouve chez les singes.
En d’autres termes, il est d’origine animale, aujourd’hui contaminé aux humains. Comment se manifeste cette variole? Par de petits boutons qui se forment sur le corps humain, accompagnés par de la fièvre, des maux de tête et des douleurs au niveau du corps. Au stade actuel, a-t-on raison de s’en inquiéter? Pas du tout, a rassuré le Docteur Kamba disant que la situation est sous contrôle. C’est alors qu’il invite les RD-Congolais à l’observance stricte de règles d’hygiène, en se lavant correctement et régulièrement les mains ou mieux, se désinfecter souvent, éviter d’être en contact avec les personnes atteintes de cette maladie ou avec leurs habits, ou simplement les objets touchés par ces derniers, ne pas dormir sur les lits utilisés par les personnes atteintes.
Dans le même ordre d’idées, éviter les contacts avec les animaux, diminuer la consommation de la viande boucanée… Le ministre de la Santé publique a informé que cette maladie se transmet également par des relations sexuelles. C’est donc cette forme de transmission qui est la plus dangereuse, étant donné qu’elle ne se voit pas. A en croire le ministre Roger Kamba, cette forme de transmission est beaucoup plus répandue à l’Est du pays. Dans plusieurs provinces du pays, cette maladie se propage peu à peu, dans une proportion faible. Mais le gouvernement a pris des mesures pour freiner sa propagation. Quant à la population, elle est appelée à faire aussi sa part.