Le Parquet a ouvert une enquête et y a immédiatement mis fin. Repris sur la liste des mandataires chargés par l’Inspection générale des finances -IGF-, Hubert Miyimi Muwawa, Directeur général de la Société nationale des hydrocarbures -SONAHYDROC-, a été suspendu à titre conservatoire par la ministre d’État en charge du Portefeuille, le temps pour la justice confirmer ou infirmer les accusations de l’IGF.
Quelques heures ont suffi pour que Miyimi ressorte du tunnel judiciaire où on a voulu l’engouffrer. Jeudi 11 mars, après remise et reprise, les agents du Parquet général munis d’un mandat d’amener ont conduit le DG suspendu dans leurs installations. Mais il est reparti de là libre, aucune pièce ne pouvant étayer les griefs de détournement lui collés alors que le rapport de l’IGF évoqué des erreurs de gestion nécessitant un encadrement.
Qui réparera l’honneur souillé de ce père de famille, homme de Dieu et gestionnaire qui a le mérite d’avoir fait passer SONAHYDROC du statut d’entreprise en faillite à celui de société viable? À ce propos, les faits ont parlé à la faveur de la remise et reprise: 10 millions de dollars logés dans les caisses de l’entreprise contre un solde négatif à son avènement et une ligne de crédit de 130 millions USD avec la banque UBA destinés à l’exécution du contrat en négociation avec la raffinerie ADNOC, suivi à la Présidence par les conseillers principaux en charge l’ECOFIN et des Hydrocarbures, des bateaux réparés et remis en service, des stations-service réhabilités et le processus de mise à la retraite des agents déclenché…
«Que deviendront tous ces projets sans leur auteur alors que le pays a besoin des hommes qui soutiennent la vision du chef de l’état dans les réalisations impactantes?», a interrogé le week-end un agent admirateur, déclarant que Miyimi a fait revenir SONAHYDROC de loin.
Reconnue hier par la profession pétrolière comme la personnification d’un canard boiteux avec des dettes sociales abyssales et des pompes désespérément à sec, la SONAHYDROC est devenue à nouveau fréquentable, grâce, bien entendu, aux efforts impulsés par le comité Hubert Miyimi Muwawa. D’entreprise en état de faillite, SONAHDROC fait désormais la fierté de la République comme l’attestent bien les satisfécits reçus du Comité de pilotage et de réformes des entreprises publiques -COPIREP-, du Conseil supérieur du Portefeuille -CSP-, et même du ministère des Hydrocarbures.
Il convient de signaler qu’à l’arrivée du comité Hubert Miyimi, cette entreprise, créée pour être la vitrine de l’Etat en matière de l’amont et de l’aval pétrolier, ne payait pas de mine: des arriérés sociaux, des engagements financiers extérieurs de plus de 14 millions USD, des fonds de roulement inexistants, et des agents et cadres en pleine déprime. En moins de trois ans maintenant, grâce à la politique volontariste imprimée par le Chef de l’Etat qui a fait mettre une subvention de 10 millions USD à la disposition de l’entreprise, et à l’ingéniosité de son comité de gestion, SONAHYDROC affiche aujourd’hui l’image d’une société prospère, après l’apurement de sa dette sociale, le renouvellement de son charroi automobile, la reprise de ses importations des produits, et l’amélioration sensible de sa trésorerie et de ses états financiers.
Des résultats spectaculaires réalisés dans un laps de temps par cette entreprise qui veut signer un partenariat à long terme avec une grande banque de la place, pour un crédit revolving de 130 millions USD pour ses importations des produits pétroliers. En réalité, Hubert Miyimi est l’homme de la théorie de 3 C: crédibilité, compétence et comportement. C’est cette théorie qui lui a permis de s’engager dans la poursuite de la vision du Président de la République en vue de stabiliser la SONAHDROC. Cela, bien entendu, en passant par la mise en œuvre de la Loi n° 15/012 du 1er août 2015 portant régime général des hydrocarbures.
Il y a lieu de signaler que lors de la présentation des états financiers et des états de lieux des entreprises du Portefeuille de l’Etat, le mardi 08 juin 2021, le DG Hubert Miyimi avait reçu des éloges de la ministre d’Etat en charge du Portefeuille, des délégués de la Présidence de la République, du ministère des Finances, du secrétaire exécutif du COPIREP et du président du Conseil supérieur du Portefeuille.
DK
