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RDC : Aimé Boji et Nicolas Kazadi visitent le Service national

Les deux membres du gouvernement ont salué le travail du Général-Major Jean-Pierre Kasongo Kabwik…

À Kanyama Kasese, dans la province du Haut-Lomami, le Service national, structure rattachée à la Présidence de la République, a reçu, le weekend dernier, la visite de ministre d’Etat en charge du Budget et de ministre des Finances, venus palper du doigt les activités qui s’y déroulent. Aimé Boji et Nicolas Kazadi ont notamment visité la cohorte des «ex-Kuluna» en formation paramilitaire. La première phase de cet encadrement patriotique et civique inclut également l’initiation à divers métiers.

Dans sa deuxième phase, le programme prévoit la professionnalisation en maçonnerie, menuiserie, maintenance, mécanique agricole, mécanique automobile et autres métiers connexes. En plus des ex-Kuluna, le Service national compte également en son sein des volontaires en provenance d’autres provinces. Formés, les ex-Kuluna ont produit à ce jour des tonnes de maïs qui peinent à être évacués vers les centres de commercialisation, faute de logistique.

En juillet dernier, le Général-Major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, responsable du Service national, avait évoqué une production record de 15.000 tonnes de maïs les 4 dernières années. Un «pas de géant» qui fait le bonheur du responsable.

Sur place, Aimé Boji et Nicolas Kazadi, satisfaits du travail abattu avec les moyens de bord, ont promis leur accompagnement, louant au passage les efforts du Président Tshisekedi, porteur de cette vision. Les deux hôtes ont salué la création de cette chaîne de valeur à travers la construction des écoles, des hôpitaux, des bancs, lits. Ce qui constitue, selon eux, des «facteurs avec effets d’entraînement sur le développement».

Créé par le Décret-Loi 032 du 15 octobre 1997 et placé sous la haute autorité du Président de la République, le Service national est un organe paramilitaire d’éducation, d’encadrement et de mobilisation des actions civiques et patriotiques en vue de la reconstruction de la RD-Congo. Il a la charge entre autres de transformer les centres de production et d’appui à la reconstruction en un véritable creuset des valeurs civiques et patriotiques en utilisant le brassage de l’intégration des jeunes venus de différents horizons, couches sociales, ethnies, pour leur inculquer les valeurs socioculturelles d’amour de son pays, de solidarité, de tolérance, de justice, d’égalité et d’équité malgré la diversité des origines.

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