De tous les membres du gouvernement, le vice-Premier ministre, ministre du Budget, Jean Baudouin Mayo, est celui qui a marqué le plus. Environ 68% des RD- Congolais disent apprécier le travail qu’il a battu notamment pour faire passer l’avant-projet de la Loi des finances de l’exercice 2020 en Conseil des ministres, ensuite pour le faire adopter par l’Assemblée nationale avant de fournir des détails techniques à la commission Ecofin sur ce budget chiffré à un peu plus de 10 milliards de dollars américains. La population a également suivi avec intérêt le sérieux avec lequel il a dirigé les travaux du début à la fin et la rapidité avec laquelle il a réussi à faire adopter la Loi sur le reddition des comptes 2018 par l’Assemblée nationale avant de faire un suivi à la commission Ecofin.
A la deuxième position, se place José Sele Yalaghuli. Sa nomination au poste de ministre des Finances avait mis d’accord la quasi-totalité de la population. Une fois aux affaires, il ne les a pas déçus. Au contraire, Sele Yalaghuli a satisfait 67% des RD-Congolais. Ces derniers se disent particulièrement satisfaits par la réactivation de la coopération avec les bailleurs de fonds internationaux, dont les institutions de Breton Woods, la Banque africaine de développement -BAD- et l’Union européenne -UE- pour appuyer les projets prioritaires du gouvernement. Ils citent notamment de centaines de millions de dollars octroyés par ces institutions à la RD-Congo auxquels ils ajoutent la rigueur instaurée dans la gestion des finances publiques.
Claude Nyamugabo occupe la troisième place. De retour au gouvernement, le ministre de l’Environnement et du développement durable ne s’est pas fait prier pour faire grand. Il a mis d’accord 65% de la population de par ses efforts pour la concrétisation du vaste projet de plantation de 200 millions d’arbres par an, l’intégration du secteur forestier dans les prochaines études de l’évaluation ITIE-RDC et surtout la réglementation du secteur forestier. On note également, à son actif, la gestion durable des forêts grâce à la consolidation du partenariat avec l’initiative pour les forêts d’Afrique centrale -CAFI- et le renforcement des capacités du Fonds national pour la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts -FONAREDD.
Depuis son avènement à la tête du ministère des Affaires foncières, Aimé Molendo Sakombi a imprimé ses marques. Il a pris des décisions courageuses pour diminuer les conflits fonciers. Le cas, par exemple, de l’interdiction de vente des biens sans maîtres à l’origine de plusieurs conflits et escroqueries. Mais aujourd’hui, Molendo Sakombi marque les esprits avec son esprit managérial. Dans un seul trimestre pour la seule ville de Kinshasa, le nouveau ministre des Affaires foncières a réalisé 2,857 milliards de francs congolais. Recettes certifiées par la DGRAD entre septembre et décembre 2019 contre 1,938 milliards encaissés au cours de la même période une année plus tôt dans la capitale. En plus de la mobilisation des recettes, Molendo Sakombi s’est déjà lancé dans la matérialisation de la cartographie numérique. Une première dans ce pays continent. Une autre source des revenus pour le pays. Outre la cartographie, il se bat aussi pour l’informatisation de tous les services fonciers pour combattre la corruption, stopper le coulage des recettes et accroître surtout L les recettes. Les objectifs fixés par Sakombi Molendo cadrent avec la vision du Président Félix Tshisekedi, qui veut voir le secteur foncier être dans le peloton de tête des ministères pourvoyeurs des ressources au Trésor public. Classé quatrième, il réalise 61% d’opinions favorable.
Arrive à la
cinquième place avec 60%,
le ministre de l’Industrie,
Julien Paluku, a réussi en
peu de temps à séduire pas
mal d’investisseurs. Lors
de différents sommets et
forums internationaux, il a
réussi à convaincre plusieurs
opérateurs économiques à
venir investir au pays. Russie,
Allemagne, Afrique du Sud,
Kenya, partout où il est passé,
les investisseurs ont mordu à
l’hameçon. Parmi ses actions
à la tête du ministère de
l’Industrie, on note le projet
ambitieux de créer 100
millionnaires pendant 5 ans;
décidé de l’allègement du
taux d’intérêt pour tout projet
d’entreprise. Selon cette
nouvelle disposition, le taux
d’intérêt de crédit de Fonds
de promotion de l’industrie
-FPI- passe de 18% à 6%
pour les entreprises et à 4%
pour les jeunes entrepreneurs;
projet d’accéder aux
crédits d’investissement
à des meilleurs taux
d’intérêt. «En raison de leur
caractère promotionnel, les
financements du Fonds de
promotion de l’industrie
destinés à l’investissement
seront désormais accordés à
un taux d’intérêt maximum de
6% pour toutes les entreprises.
Le ministre de l’Industrie
ambitionne aussi de sortir 20
millions des RD-Congolais
de la pauvreté en les rendant
autonome dans leurs milieux
et ainsi limiter l’importation
des produits alimentaires
-1 milliard de dollars l’an.
D’après lui, la jeunesse doit
décider de l’avenir. Tunda Ya
Kasende fait de la lutte contre
l’impunité et la corruption
l’axe principal de son mandat
en exécution de la vision du
Chef de l’Etat et de la politique
du gouvernement conduit par
le Premier ministre Ilunga
Ilunkamba. Pour ce faire, il
a dégagé et apprêté la Prison
centrale de Makala et Luzumu
pour y placer toute personne
qui se livre dans la pratique
de la corruption et autres
infractions similaires. Il
arrive à la sixième place avec
58% d’opinions favorables.
Ya KAKESA