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Lutte contre le changement climatique : Eve Bazayiba défend la cause de la RD-Congo à Stockholm

Les dirigeants du monde se sont retrouvés, du 2 au 3 juin 2022, à Stockholm en Suède pour un sommet marquant le 50ème anniversaire de la première Conférence des Nations unies sur l’environnement. Placée sur le thème :”Stockholm +50: une planète saine pour la prospérité de toutes et tous-notre responsabilité, notre chance”, cette conférence a accuilli plusieurs délégations venues de tous les coins de la planète, notamment celle de la RD-Congo conduite par madame le Vice-premier ministre en charge de l’Environnement et développement durable. Dans son intervention, Eve Bazayiba a plaidé pour la cause de la RD-Congo, tout en soulignant que son pays constitue une solution dans la lutte contre le changement climatique.
Par ailleurs, cette conférence a été l’occasion pour les dirigeants planétaires de réitérer leur engagement dans la lutte contre le changement climatique, bien que le débat semble être obstrué par la guerre en Ukraine.

Procédant à l’ouverture de cette conférence, Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a rappelé les réalisations de la Conférence de Stockholm sur l’environnement humain, tenue en 1972, rappelant que le monde n’a pas 50 ans de plus pour inverser la tendance ou le développement.

«Nous avons les outils pour rendre la planète saine, il nous faut à présent les utiliser », a-t-il averti, avant de déplorer que la guerre en Ukraine fait passer au deuxième plan le caractère urgent de la crise climatique.
«Le sens de l’urgence dans le débat sur le climat a bien sûr pâti de la guerre en Ukraine​ », a-t-il déclaré aux côtés de la Première ministre suédoise Magdalena Andersson. Et d’ajouter : «cette guerre a démontré à quel point le monde est vulnérable avec sa dépendance aux énergies fossiles.

Selon le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE), une organisation créée dans la foulée de la première conférence de Stockholm, le sommet de Stockhlom s’est tenu dans le contexte de la triple crise du changement climatique, de la perte de la biodiversité et des ressources naturelles, de la pollution et du gaspillage.
« C’est pourquoi à Stockholm, il nous faut des actions audacieuses… Il faut éviter la fragmentation », a estimé dans un communiqué le Directeur du PNUE, Inger Andersen, qui assumait le rôle de Secrétaire générale de Stockholm+50.

Parmi les thèmes abordés, figuraient l’urgence de l’action face au changement climatique, les conséquences de la pandémie de Covid-19 et l’introduction des critères environnementaux dans le développement.

« Nous sommes réunis pour nous acquitter de nos promesses et de nos engagements pour les générations futures », a indiqué, pour sa part, Mme Magdalena Andersson, Première ministre de la Suède et coprésidente de Stockholm+50 avec le Président du Kenya, M. Uhuru Kenyatta. Ce dernier a d’ailleurs rappelé que la Conférence des Nations Unies sur l’environnement de 1972 avait été la première conférence internationale à mettre en exergue les liens indissociables entre développement, pauvreté et environnement, comme inscrit dans la Déclaration de Stockholm du 16 juin 1972. 

Stockhlom+50 visait à servir de tremplin pour accélérer la mise en œuvre de la décennie d’action des Nations-unies en vue d’atteindre les objectifs de développement durable, l’accord de Paris sur les changements climatiques, le cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020, et à encourager l’adoption de plans de redressement écologiques à la suite de la Covid-19.

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