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Le FCC encercle toutes les provinces

Les rangs des adhérents au Front commun pour le Congo -FCC-, plateforme électorale initiée par Joseph Kabila Kabange pour soutenir un candidat commun à la présidentielle du 23 décembre prochain, s’élargissent. Sous la modération d’Azarias Rubewa, une trentaine de personnalités civiles, religieuses et politiques ont adhéré à la charte constitutive du FCC mercredi 1er août 2018 à Kinshasa. Notamment Mgr Marini Bodho, ancien président de l’Eglise du Christ au Congo -ECC- et du Sénat sous le régime 1+4, Mgr Kuye Ndondo, ancient president de la 5ème Communauté CELPA et de la Commission Vérité et reconciliation -CVR- sous la même transition, des gouverneurs de province, à l’exception de Jacques Mbadu du Kongo Central, décédé le 19 juillet dernier et d’autres membres. La charte a été lue par Joseph Kapita après que Néhémie Mwilanya ait expliqué aux nouveaux adhérents ce que Joseph Kabila attend d’eux. «En adhérant, vous prenez l’engagement de conduire le FCC à la victoire», a-t-il indiqué. A l’ouverture de la cérémonie, une minute de silence a été observée en hommage à Jacques Mbadu, gouv’ du Kongo Central.
 
Le Front Commun pour le Congo -FCC- continue d’enregistrer de nouveaux adhérents. Mercredi 1er août 2018, à Kinshasa, Néhémie Mwilanya, directeur de cabinet du Chef de l’Etat et membre du Comité stratégique, représentant personnel de Joseph Kabila Kabange à la cérémonie de signature de la charte, a appelé les nouveaux signataires à la mobilisation des efforts pour remporter la prochaine présidentielle. Il a introduit son propos par la quintessence du discours du Président de la République sur l’état de la Nation. «Je pense qu’il est temps d’indiquer toute l’importance qu’il faut accorder à cette cérémonie qui intervient  quelques jours seulement après le brûlant et important message que le Chef de l’Etat a adressé à notre peuple sur l’état de la Nation», a-t-il rappelé. Mwilanya  croit que dans son allocution,  au-delà du bilan brossé de son action à la tête du pays, le Chef de l’Etat a voulu, sans ambages, exhorter toutes les forces vives de la nation à la révolution de la conscience, particulièrement leur perception de l’importance de la RD-Congo ainsi que de sa fragilité. «Oui, un grand pays au coeur de l’Afrique ainsi appelé un pays-continent, mais un pays qui est au centre de plusieurs convoitises. Un pays qui est bousculé tous les jours au niveau de son intégrité territoriale et sa souveraineté. Mais un pays qui a vu aussi ses fils et filles être sollicités régulièrement pour servir de 5ème colonne à ceux qui veulent le déstabiliser», a-t-il indiqué.
Et de préciser: «le projet du  Front Commun pour le Congo, ce n’est donc pas un projet pour des hommes et des femmes irréprochables. C’est un projet des hommes et femmes qui ont pris conscience de la nécessité de se lever et de pouvoir changer de cap en ce qui concerne l’agir individuel et collectif. Ceux qui ont levé l’option de démontrer leur amour pour le Congo beaucoup plus par les actes maintenant que par les paroles. Ceux qui ont conscience du mal qu’ils ont commis et du tort qu’ils ont causé à leur pays et qui ont décidé à un certain moment réellement de pouvoir se mettre au service de la reconstruction de ce même pays».
FCC tient à remporter la présidentielle
Poursuivant sa communication, Néhémie Mwilanya a renchéri: «le FCC propose donc un nouveau projet basé d’abord sur le changement des mentalités parce qu’il est question de pouvoir se mobiliser non plus pour nous-même et pour nos intérêts souvent partisans, mais d’aller au-delà de ces intérêts partisans pour réellement se mobiliser pour le Congo.  Et je pense que que le Congo a, au centre d’abord, la préoccupation de sa stabilité. Je suis heureux de constater ici la présence, parmi les adherents, des gouverneurs de provinces. Et je pense que c’est un signal fort qui est lancé ici sur le fait que ce rassemblement est national qui met l’ensemble du pays au centre de l’action politique».
Puis encore: «Je lance un appel à ceux qui vont signer la charte à pouvoir se mobiliser autour de ses objectifs du renouveau de l’intelligence de l’homme  pour qu’ils comprennent qu’au-delà de tout ce qui a été fait dans ce pays sur le plan sécuritaire, économique et  politique, ce pays demeure fragile. Il a besoin de ses filles et ses fils pour se mettre à son chevet, pour le protéger contre toute forme d’agression mais également continuer à défendre ses inétrêts dans ce monde».
Selon Mwilanya, Joseph Kabila mise beaucoup sur le FCC pour remporter les prochains scrutins à tous les niveaux. «Au bout de cette charte, vous souscrirez à l’engagement d’apporter ce message à notre peuple, de pouvoir solliciter ses suffrages pour qu’au terme des élections qui pointent à l’horizon, nous ayons une grande majorité parlementaire et également un chef d’Etat qui aura une réelle assise nationale pour pouvoir gouverner avec sa majorité implémentée des réformes qui devront transformer radicalement la société congolaise et lui conférer le respect qui lui est dû en Afrique et dans le monde. En adhérant, vous prenez l’engagement de conduire le FCC à la victoire», a-t-il souligné.
Mgr Marini Bodho et Mgr Kuye Dondo ont eu la préséance dans la signature de cette charte, suivis en cela par les gouverneurs de province dont André Kimbuta Ynago de Kinshasa, Alphonse Ngoyi Kasanji “Tshiobesha” du Kasaï Oriental, Julien Paluku du Nord-Kivu, Richard Muyej du Lualaba, etc.
«Je suis content d’avoir confirmé ma loyauté envers Joseph Kabila. Je suis convaincu que le FCC gagnera les élections. Je m’engage à faire tout ce qui est possible afin que la Majorité présidentielle gagne les élections», a réagi Muyej, à la fin de la cérémonie. Il reste que le FCC désigne formellement son candidat à la présidentielle d’ici le 8 août 2018.
 Octave MUKENDI

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